Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), Jean-Pierre Chevènement, 72 ans, a assuré mercredi sur Europe 1 qu'il serait candidat à la présidentielle, ajoutant auprès de l'AFP qu'il officialiserait cette décision à l'automne.
Interrogé sur ses intentions pour 2012, il a déclaré sur Europe 1: "Pour ma part, je serai candidat pour faire bouger les lignes."
Joint par l'AFP dans la matinée, l'ancien ministre de l'Intérieur a précisé: "j'officialiserai ma décision à l'automne".
"J'ai précisé que ma candidature aurait pour objet de faire bouger les lignes car je considère qu'aujourd'hui, la perspective de la régression dans laquelle nous enferme le pacte de compétitivité Merkel-Sarkozy n'est récusé par personne", a t-il poursuivi.
Interrogé la semaine dernière, M. Chevènement avait déclaré : "J'y réfléchis de plus en plus, et je trouve qu'en l'absence d'offre alternative, la nécessité d'une candidature apparaît de plus en plus comme une nécessité inéluctable".
Sur Europe 1, il explique avoir désormais "l'intuition" que Martine Aubry "n'ira pas" à la primaire socialiste. "Je pense que Dominique Strauss-Kahn a pris sa décision à l'heure qu'il est. Donc si j'ai un pronostic à formuler, c'est qu'effectivemet il sera candidat".
Or le sénateur souverainiste n'a pas caché qu'il avait de nombreux désaccords avec le patron du FMI. "Sa vision de l'Europe comme une nation à construire me paraît irréaliste", a-t-il dit, critiquant aussi "sa conception économique telle qu'on la voit se manifester à travers des plans d'ajustement extrêmement sévères, par exemple sur le Portugal".
Candidat à la présidentielle de 2002, Jean-Pierre Chevènement avait été accusé par une grande partie de la gauche d'avoir contribué à faire perdre Lionel Jospin, qui avait été éliminé de la compétition dès le premier tour, arrivant derrière Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen.
Jean-Pierre Chevènement avait alors recueilli 5,33% des suffrages.
Interrogé sur ses intentions pour 2012, il a déclaré sur Europe 1: "Pour ma part, je serai candidat pour faire bouger les lignes."
Joint par l'AFP dans la matinée, l'ancien ministre de l'Intérieur a précisé: "j'officialiserai ma décision à l'automne".
"J'ai précisé que ma candidature aurait pour objet de faire bouger les lignes car je considère qu'aujourd'hui, la perspective de la régression dans laquelle nous enferme le pacte de compétitivité Merkel-Sarkozy n'est récusé par personne", a t-il poursuivi.
Interrogé la semaine dernière, M. Chevènement avait déclaré : "J'y réfléchis de plus en plus, et je trouve qu'en l'absence d'offre alternative, la nécessité d'une candidature apparaît de plus en plus comme une nécessité inéluctable".
Sur Europe 1, il explique avoir désormais "l'intuition" que Martine Aubry "n'ira pas" à la primaire socialiste. "Je pense que Dominique Strauss-Kahn a pris sa décision à l'heure qu'il est. Donc si j'ai un pronostic à formuler, c'est qu'effectivemet il sera candidat".
Or le sénateur souverainiste n'a pas caché qu'il avait de nombreux désaccords avec le patron du FMI. "Sa vision de l'Europe comme une nation à construire me paraît irréaliste", a-t-il dit, critiquant aussi "sa conception économique telle qu'on la voit se manifester à travers des plans d'ajustement extrêmement sévères, par exemple sur le Portugal".
Candidat à la présidentielle de 2002, Jean-Pierre Chevènement avait été accusé par une grande partie de la gauche d'avoir contribué à faire perdre Lionel Jospin, qui avait été éliminé de la compétition dès le premier tour, arrivant derrière Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen.
Jean-Pierre Chevènement avait alors recueilli 5,33% des suffrages.