Il ne faudrait pas que la nomination de Pap Ndiaye, à la tête du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, sonne comme l’enterrement de la politique mise en œuvre par M. Jean-Michel Blanquer depuis cinq ans : dédoublement des petites classes dans les quartiers défavorisés, accent mis sur les apprentissages fondamentaux dans les premiers âges de la scolarité pour lutter contre les inégalités, promotion et défense de la laïcité par les enseignants, ouverture de l’école, universalisme, accent mis sur ce qui nous est commun...
Il n’y a pas plus sûre méthode pour désorienter une grande institution comme l’Éducation nationale de la confier tour à tour à deux ministres dont les philosophies de l'État s’opposeraient. C’est de cela que l’école a souffert depuis un demi-siècle, avec les résultats que nous voyons.
Le souci du long terme est celui de la préservation des valeurs de la connaissance et de la transmission vont de pair. Pense-t-on que le différentialisme promu par la « gauche américaine » (à travers le Conseil représentatif des associations noires, par exemple) puisse contribuer à l’égalité républicaine ?
Il n’y a pas plus sûre méthode pour désorienter une grande institution comme l’Éducation nationale de la confier tour à tour à deux ministres dont les philosophies de l'État s’opposeraient. C’est de cela que l’école a souffert depuis un demi-siècle, avec les résultats que nous voyons.
Le souci du long terme est celui de la préservation des valeurs de la connaissance et de la transmission vont de pair. Pense-t-on que le différentialisme promu par la « gauche américaine » (à travers le Conseil représentatif des associations noires, par exemple) puisse contribuer à l’égalité républicaine ?