Monsieur Sarkozy commet une grave faute en prônant « le ni-ni » au second tour des élections départementales entre les candidats du Front National et les candidats de gauche.
Je suis d’autant plus choqué que M. Sarkozy avait manifesté, il y a peu de semaines, l’intention de rebaptiser l’UMP de la seule épithète « Les Républicains », prétention en elle-même déjà très choquante.
Comment en effet un parti pourrait-il s’approprier, sans autre précision, la République qui, par définition, est la chose de tous ? Et comment M. Sarkozy peut-il renvoyer dos à dos l’extrême droite, de quelque façon qu’elle se maquille, et la gauche qui structure le paysage politique français depuis 1791, c’est-à-dire depuis plus de deux siècles ?
J’en appelle aux électrices et aux électeurs pour que dimanche 29 mars il fassent aller de pair la République et l’exigence qu’elle comporte.
Je suis d’autant plus choqué que M. Sarkozy avait manifesté, il y a peu de semaines, l’intention de rebaptiser l’UMP de la seule épithète « Les Républicains », prétention en elle-même déjà très choquante.
Comment en effet un parti pourrait-il s’approprier, sans autre précision, la République qui, par définition, est la chose de tous ? Et comment M. Sarkozy peut-il renvoyer dos à dos l’extrême droite, de quelque façon qu’elle se maquille, et la gauche qui structure le paysage politique français depuis 1791, c’est-à-dire depuis plus de deux siècles ?
J’en appelle aux électrices et aux électeurs pour que dimanche 29 mars il fassent aller de pair la République et l’exigence qu’elle comporte.