Tribune de Jean-Pierre Chevènement pour le Figaro Vox, publiée le vendredi 11 mars 2022.


Tribune dans le Figaro Vox : "Les raisons de mon soutien à Emmanuel Macron"
Sur le site Atlantico, mon vieil ami Benoît Rayski qui me suit à la trace depuis très longtemps écrit : «Qu'est-ce qui a pris à ce souverainiste de se jeter dans les bras d'un européiste ? Par quelle aberration un homme de son courage et de son envergure a-t-il pu rejoindre un petit marquis d'opérette ?» Je veux rassurer ceux de mes amis véritables chez qui ce propos aurait, me dit-on, rencontré quelque écho.

Tribune de Jean-Pierre Chevènement pour le journal Marianne, publiée le mardi 8 mars 2022.


Tribune dans Marianne : "Comment empêcher une Troisième Guerre mondiale?"
L’invasion de l’Ukraine par la Russie est une erreur gravissime. La nation ukrainienne est certes tardive. Son premier grand poète, Taras Chevtchenko, n’apparaît dans la littérature ukrainienne qu’au XIXe siècle. La première indépendance de l’Ukraine, de 1917 à 1923, correspond à l’effondrement de l’Empire russe devant l’avance des armées austro-allemandes. Lors de la Seconde Guerre mondiale, Stepan Bandera, le leader indépendantiste ukrainien, joue un rôle pour le moins trouble avec la Wehrmacht. Il n’en reste pas moins que l’immense majorité des Ukrainiens a combattu au sein de l’Armée rouge. Il est ridicule aujourd’hui de faire comme si quelques groupuscules néonazis, certes violents et influents, reflétaient une tendance significative de l’opinion publique ukrainienne.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 8 Mars 2022 à 14:51 | Permalien | Commentaires (19)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de l'émission « C à vous » sur France 5, mardi 1er mars 2022.


Entretien sur France 5 : "Trop de gens s’expriment sous l’empire de l’émotion"
Le passage de Jean-Pierre Chevènement peut être écouté en replay

Verbatim des interventions de Jean-Pierre Chevènement :

"D’abord, il y a un fait massif : c’est l’invasion russe de l’Ukraine, violation caractérisée du droit international et de l’intégrité territoriale de ce pays. Le réflexe ne peut être que de la condamner avec la plus grande force, en prenant toutes les mesures appropriées. C’est ce qu’on appelle les sanctions. Ces sanctions sont contenues dans l’agression car l’agression entraîne une riposte qui est tout à fait légitime. Maintenant, si l’on veut raisonner en homme d’État, il faut réfléchir à tous les enjeux et à la guerre potentiellement nucléaire qui pourrait résulter de cet affrontement. Donc, il me semble que la fermeté n’exclut pas, comme le Président de la République le montre, la recherche d’un dialogue ou, en tout cas, d’une voie diplomatique. Celle-ci doit permettre de trouver une issue à ce conflit qui ne peut être, bien entendu, que le cessez-le-feu d’abord et ensuite le retrait des troupes russes, avec peut-être des arrangements sur les questions qui préoccupent légitimement les Russes, à commencer par leur sécurité. C’est une inquiétude qu’ils expriment de longue date. Je les écoute pour ma part depuis très longtemps et je sais de quoi sont faites, à tort ou à raison, leurs préoccupations. Il y a incontestablement dans l’attitude russe une part d’auto-intoxication, un sentiment nationaliste obsidional, un sentiment d’être toujours assiégés, menacés, qui peut les conduire à des interprétations fausses. Je pense que c’est ce qui vient d’arriver. C’est une erreur colossale d’interprétation de la réalité qui part d’une anticipation noire de ce que peut être l’évolution des relations internationales et en même temps d’un mépris caricatural de l’Occident, celui-ci se retrouvant assimilé à des groupes de soutien aux LGBT, etc. Tout cela montre la profondeur du gouffre qui existe aujourd’hui entre la Russie et le reste du monde."

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 2 Mars 2022 à 14:28 | Permalien | Commentaires (24)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de l'émission « BFM Story » sur BFM TV. Il répondait aux questions d’Olivier Truchot, lundi 28 février 2022.


Entretien sur BFM TV : "Soutenons la résistance ukrainienne, tout en évitant les surenchères inutiles"
Le passage de Jean-Pierre Chevènement peut être écouté en replay (début à 1h06min34sec)

Verbatim

  • Olivier Truchot : Bonsoir Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de la Défense. Merci d’avoir accepté notre invitation. Vous avez apporté votre soutien à Emmanuel Macron hier, dans les colonnes du Journal du Dimanche. Est-ce pour saluer sa gestion de la crise ukrainienne ?

    Jean-Pierre Chevènement : Plus généralement, je considère qu’Emmanuel Macron a montré les qualités qui sont nécessaires à un chef d’État dans les périodes de crise comme celle que nous traversons. Par ailleurs, Emmanuel Macron a évolué dans le bon sens. Prenons par exemple la gestion de la crise du coronavirus. Il est souvent critiqué mais, en réalité, son mot d’ordre de la vaccination, qui ne tourne d’ailleurs pas le dos à la scientificité, était juste. Il a permis de passer au-delà de la cinquième vague, en s’appuyant sur les personnages soignants et sur les « premiers de corvée » qui nous ont permis de tenir. Par son action, Emmanuel Macron a montré qu’il était capable de contenir cette pandémie.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 1 Mars 2022 à 15:53 | Permalien | Commentaires (6)

Colloque organisé par la Fondation Res Publica, le mardi 8 mars 2022 de 18h à 21h, à la Maison de la Chimie.


Avec des interventions de :

- Pierre-André Taguieff, historien des idées, directeur de recherche honoraire au CNRS, auteur, récemment, de L'imposture décoloniale : Science imaginaire et pseudo-antiracisme (Éditions de l'Observatoire, 2020) et de Les nietzschéens et leurs ennemis (Cerf, 2021) ;
- Hadrien Mathoux, journaliste à Marianne ;
- Nathalie Heinich, sociologue, directrice de recherche au CNRS et à l'EHESS, auteur, récemment, de Ce que le militantisme fait à la recherche (Gallimard, Tracts, 2021) et de Oser l'universalisme : contre le communautarisme (Le Bord de l'eau, 2021) ;
- Souâd Ayada, directrice de l'Institut français d'islamologie, inspectrice générale de philosophie, ancienne présidente du Conseil supérieur des programmes ;
- Jean-Yves Autexier, vice-président de la Fondation Res Publica, ancien parlementaire.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 27 Février 2022 à 19:38 | Permalien | Commentaires (4)

Entretien de Jean-Pierre Chevènement au Journal du Dimanche, propos recueillis par David Revault d'Allonnes, dimanche 27 février 2022.


Entretien de Jean-Pierre Chevènement au JDD: «J’apporte un soutien républicain à Emmanuel Macron»
  • Le JDD : Qui soutiendrez-vous dans cette campagne présidentielle ?

    Jean-Pierre Chevènement : J’apporte un soutien républicain à Emmanuel Macron. Que veux-je dire par là ? Il est inconcevable que quiconque prétendant exercer une influence dans nos institutions ne se prononce pas à l’occasion de cette élection directrice. Et c’est bien de cela qu’il s’agit : donner un sens à cette élection, et au mandat du candidat qui sera élu président jusqu’en 2027. Je fais donc appel au civisme de nos concitoyens pour que chacun détermine son choix à la lumière du seul critère qui vaille : l’intérêt de la République.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 27 Février 2022 à 13:31 | Permalien | Commentaires (10)

Communiqué de Jean-Pierre Chevènement, ministre d'État et président d'honneur de la Fondation Res Publica


La décision du Président Vladimir Poutine de reconnaître les républiques séparatistes pro-russes de Donetsk et de Lougansk est une atteinte au droit international tel qu’il résultait des accords passés en 1991 entre les présidents de la Russie, de l’Ukraine et de la Biélorussie.

On ne peut que saluer les efforts du Président Emmanuel Macron pour trouver le chemin d’une désescalade. On ne peut refaire l’histoire. Faute que les accords de Minsk, qui prévoyaient l’autonomie linguistique et administrative pour les deux républiques de Donetsk et de Lougansk, aient pu s’appliquer du fait, principalement, de l’Ukraine, et malgré les efforts des diplomaties française et allemande (le compromis Steinmeier), on pouvait bien imaginer le danger qui résultait du maintien d’un conflit gelé au cœur de l’Europe.

Les mobiles du Président Vladimir Poutine sont difficiles à comprendre. Une nouvelle guerre froide n’est dans l’intérêt ni de l’une, ni de l’autre partie de l’Europe. Des sanctions commerciales frapperont la Russie, mais également les pays d’Europe occidentale.

Quoi qu’il en soit, les voies de la diplomatie doivent rester ouvertes et le Président Emmanuel Macron saura, j’en suis sûr, maintenir une politique de fermeté, tout en restant vigilant quant à la possibilité d’un retour à la normale sauvegardant l’intégrité territoriale de l’Ukraine et assurant la sécurité collective en Europe.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 22 Février 2022 à 16:15 | Permalien | Commentaires (7)
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