Agenda et médiasJean-Pierre Chevènement était l'invité du club de la presse d'Europe 1, animé par Nicolas Poincaré, mardi 13 juin 2017.
le 13 Juin 2017 à 20:44
|
Permalien
|
Commentaires (5)
Jean-Pierre Chevènement était l'invité de Zemmour & Naulleau sur Paris Première, mercredi 31 mai 2017.
Jean-Pierre Chevènement parle entre les 12ème et 41ème minutes.
ActualitésLes actes du colloque du 20 mars 2017 sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.
Jean-Pierre Chevènement était l'invité de Laurence Ferrari sur CNews, mardi 23 mai 2017.Les actes du colloque du 6 mars 2017 sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.
Carnet de Jean-Pierre Chevènement
La répartition des portefeuilles au sein du gouvernement d’Edouard Philippe qui fait une place très substantielle à des ministres issus de la droite et du centre, illustre la profondeur de la recomposition politique qu’a voulue Emmanuel Macron.
Une ère se clôt : cette recomposition met un terme à trente ans d’hypocrisies et de faux-semblants. Le système fondé sur « l’alternance du pareil et du même » a turbulé. Le paradoxe de la situation tient à ce que le gouvernement d’Edouard Philippe concentre, à gauche et à droite, la quintessence des élites formées à la Doxa maastrichtienne au moment où, justement, le système que symbolisait Maastricht est arrivé à son épuisement. En effet, les problèmes qui ont mis la construction européenne en crise demeurent : déficit démocratique, Brexit, fragilité de la monnaie unique, chômage de masse dans les pays de l’Europe du Sud, insuffisance de la croissance dans la zone euro, réfugiés et migrants, enlisement en Ukraine, etc. Les héritiers de dogmes européistes ou atlantistes obsolètes vont devoir s’en dégager, car tel est le prix de la réussite. Ils doivent ensemble s’affranchir des tabous d’une vision du monde dépassée pour ouvrir, comme l’a dit le Premier ministre, « une voie difficile et risquée », celle de la réussite, pour eux-mêmes mais aussi, et avant tout, pour la France. C’est pourquoi je forme tous mes vœux pour la réussite du nouveau Président de la République et pour celle de son gouvernement. Il leur faudra, pour cela, beaucoup d’audace, car sans audace point de salut ! Carnet de Jean-Pierre Chevènement
La très nette victoire d’Emmanuel Macron offre un répit à la France. C’était une gageure, Emmanuel Macron l’a relevée.
Mais cette victoire ne doit pas dissimuler l’ampleur des fractures sociales et la profondeur des ressentiments dont témoigne le score de l’extrême-droite au second tour, plus d’un tiers des voix, et un autre tiers d’abstention et de votes blancs parmi les inscrits. Le nouveau président de la République est un peu dans la situation du Général de Gaulle en 1958. Il a devant lui des défis gigantesques. Il a eu le courage de s’y affronter. Il devra faire preuve de beaucoup de réalisme et de pédagogie. Il faut lui donner les moyens de réussir en faisant prévaloir une idée force : au-delà des formules politiques usées, il y a la République et son exigence. Dépêche AFP, vendredi 5 mai 2017.
L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement a estimé vendredi que l'élection de Marine Le Pen au second tour dimanche serait "un très mauvais coup porté à la République".
Il juge que la candidate FN n'est "pas construite" et qu'Emmanuel Macron "pourrait être un bon président". Considérant qu'une élection de la candidate FN serait "un très mauvais coup porté à la République, à son image, à son prestige", M. Chevènement a ajouté sur LCI qu'il ne la "sen(t) pas construite". "Je pense qu'elle n'a pas réellement pensé son affaire et qu'au fond elle n'est pas prête à exercer les responsabilités d'un président de la République", a-t-il déclaré. M. Chevènement, qui avait déjà appelé récemment à un "vote résolu" en faveur d'Emmanuel Macron, a aussi jugé qu'il n'y avait "pas vraiment photo" entre lui et Mme Le Pen, et que la France "ne sera pas défigurée" si le candidat d'En Marche! est président. Ce sera "bon pour son image", dit-il. L'ancien ministre de l'Intérieur de Lionel Jospin, ex-candidat à la présidentielle de 2002 (5,33%) et actuel président de la Fondation pour l'Islam de France, a par ailleurs affirmé qu'avant de quitter le ministère de l'Economie, en août 2016, Emmanuel Macron lui avait demandé son avis. "Je lui ai plutôt déconseillé de partir et de se porter candidat". "Je ne pensais pas - à tort - qu'il serait capable de faire déjà ce qu'il a fait", dit-il. "Malgré les appuis dont il bénéficiait, je ne pensais pas qu'il y arriverait", a affirmé l'ancien président du Mouvement républicain et citoyen (MRC). "Si j'ai un conseil à lui donner - d'ailleurs il ne m'écoute pas - c'est de choisir quelqu'un qui soit quand même assez proche de lui et en qui il puisse avoir confiance", a-t-il dit en évoquant le Premier ministre qui pourrait être choisi par M. Macron dans le cas où il serait élu dimanche président de la République. |
Derniers tweets
Abonnez-vous à la newsletter
Dernières notes
Hommage à Jean-Paul Escande
19/10/2024
Actes du colloque de la Fondation Res Publica : "Laïcité : défis internes, défis externes"
09/09/2024
Hommage à Gérard Cureau
02/09/2024
Hommage à Louis Mermaz
19/08/2024
Actes du colloque de la Fondation Res Publica : "Quelle politique étrangère pour la France ?"
14/08/2024
Hommage à Marie-France Garaud
24/05/2024
Derniers commentaires
Mots-clés des 30 derniers jours
|