France Bleue (4.46 Mo)
Je pense que supprimer le service militaire en 1995 était une erreur. Je l’ai dit à l’époque au président Chirac, qui était venu à Besançon, et je lui ai expliqué que cela serait très mauvais pour la cohésion nationale et qu’on ne pouvait pas tout subordonner aux OPEX (les opérations extérieures). De toute façon, il était très facile d’avoir des formules de volontariat de service long qui permettraient de conserver pendant 18 mois, 24 mois, voire au-delà dans des formules d’engagement des jeunes que le métier des armes tenterait. Par conséquent, il y avait une diversification du service national qui était possible, une réduction du service militaire et la création d’options qui existaient d’ailleurs (volontariat et service long) mais qui auraient pu être développées encore parce que l’armée a aussi besoin d’informaticiens, de chauffeurs, de cuisiniers et tout cela ne se trouve pas facilement, en tout cas cela coûte cher.
Le service militaire permettait à des gens de toutes conditions, de toutes classes sociales de se rencontrer, cela fortifiait la cohésion civique de notre peuple qui en a bien besoin. Cela permettait aussi à des jeunes d’acquérir un savoir faire, d’obtenir un permis de conduire, et j’ajoute aujourd’hui qu’un service militaire court serait envisageable- il faut quatre mois pour former un fantassin - et au-delà on peut recourir à des formules de volontariat de service long (de un an, deux ans, ou cinq ans). Ce serait praticable, évidemment d’une autre manière que cela a été fait autre fois, avec des camps de toile, avec trois incorporations par an. C’est une nouvelle manière de penser qu’il faudrait apprendre. Cela correspondrait au défi auquel la France doit faire face. Nous avons aujourd’hui le défi du terrorisme. C’est un défi qui va se présenter pendant longtemps et nous aurions besoin d’une jeunesse rassemblée, d’une jeunesse qui serait capable de faire face.
Le service militaire pourrait être réintroduit à condition de bien l’expliquer et de faire preuve de beaucoup de pédagogie. En 1995, il y avait encore 70% des Français qui y étaient favorables en 1996 quand M. Chirac l’a supprimé. Je pense qu’une formule légère, nomadisante, sous toile, serait acceptée par la jeunesse qui y trouverait un moyen d’élargir ses horizons, et déjà sur ce qu’est la France aujourd’hui.
Le service militaire permettait à des gens de toutes conditions, de toutes classes sociales de se rencontrer, cela fortifiait la cohésion civique de notre peuple qui en a bien besoin. Cela permettait aussi à des jeunes d’acquérir un savoir faire, d’obtenir un permis de conduire, et j’ajoute aujourd’hui qu’un service militaire court serait envisageable- il faut quatre mois pour former un fantassin - et au-delà on peut recourir à des formules de volontariat de service long (de un an, deux ans, ou cinq ans). Ce serait praticable, évidemment d’une autre manière que cela a été fait autre fois, avec des camps de toile, avec trois incorporations par an. C’est une nouvelle manière de penser qu’il faudrait apprendre. Cela correspondrait au défi auquel la France doit faire face. Nous avons aujourd’hui le défi du terrorisme. C’est un défi qui va se présenter pendant longtemps et nous aurions besoin d’une jeunesse rassemblée, d’une jeunesse qui serait capable de faire face.
Le service militaire pourrait être réintroduit à condition de bien l’expliquer et de faire preuve de beaucoup de pédagogie. En 1995, il y avait encore 70% des Français qui y étaient favorables en 1996 quand M. Chirac l’a supprimé. Je pense qu’une formule légère, nomadisante, sous toile, serait acceptée par la jeunesse qui y trouverait un moyen d’élargir ses horizons, et déjà sur ce qu’est la France aujourd’hui.