Les postiers sont, ce mardi 14 novembre, en grève à l’appel de la quasi totalité de leurs organisations syndicales, pour s’opposer au projet de libéralisation complète du secteur postal tel qu’il est prévu par la Commission européenne dans le projet de directive qu’elle a adopté le 18 octobre dernier.
Un tel projet menace la péréquation tarifaire, l’égalité de traitement et de prix applicables au courrier sur l’ensemble du territoire national. Il serait lourd de conséquences pour l’emploi. En Grande Bretagne et en Allemagne où cette libéralisation totale est déjà en place, des dizaines de milliers d’emplois ont été supprimés, les prix pour l’usager ont considérablement augmenté et la qualité de service s’est dégradée. Or parallèlement la Commission européenne conteste le statut public de La Poste française.
Un tel projet menace la péréquation tarifaire, l’égalité de traitement et de prix applicables au courrier sur l’ensemble du territoire national. Il serait lourd de conséquences pour l’emploi. En Grande Bretagne et en Allemagne où cette libéralisation totale est déjà en place, des dizaines de milliers d’emplois ont été supprimés, les prix pour l’usager ont considérablement augmenté et la qualité de service s’est dégradée. Or parallèlement la Commission européenne conteste le statut public de La Poste française.
La France ne peut accepter que l’un de ses derniers grands services publics soit ainsi menacé. Au conseil des ministres européens qui doit statuer sur ce projet le gouvernement doit voter contre et faire reculer la Commission européenne.
Si demain, en 2007, un Président de la République de gauche républicain est choisi par les Français, il devra s’opposer de façon déterminée à cette libéralisation totale des services publics quitte à soumettre à référendum la suspension des textes européens concernés.
Si demain, en 2007, un Président de la République de gauche républicain est choisi par les Français, il devra s’opposer de façon déterminée à cette libéralisation totale des services publics quitte à soumettre à référendum la suspension des textes européens concernés.