Après deux adjoints de M. Delanoë, M. Pierre Castagnou de la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP), n’avait pas hésité, en janvier 2007, au plus fort des négociations municipales MRC-PS à Paris, à jeter mon nom en pâture à l’opinion publique, au prétexte que j’occupe un logement ILN de 110 m2 dans le cinquième arrondissement, propriété de ladite RIVP qui compte à Paris 51 000 locataires. M. Castagnou vient de récidiver, avant-hier, oubliant de rappeler que cet ILN (Immeuble à Loyer Normal), n’est pas un immeuble de grand standing, que je suis locataire de la ville de Paris depuis 1971, et que dans une catégorie de logements à loyer libre, j’accepte le prix fixé par la RIVP. Ma situation est donc parfaitement légale.
Que me vaut donc cette vindicte particulière ? Je n’ose croire que ce soit ma candidature aux élections sénatoriales dans le Territoire de Belfort du 21 septembre prochain, où le président du Conseil Général, socialiste, M. Ackermann, suppléant du sénateur Dreyfus-Schmidt, se présente également.
En tout état de cause le procédé utilisé par M. Castagnou donne matière à réflexion sur ce qu’est devenu aujourd’hui la politique sous l’empire de la « communication » :
Que me vaut donc cette vindicte particulière ? Je n’ose croire que ce soit ma candidature aux élections sénatoriales dans le Territoire de Belfort du 21 septembre prochain, où le président du Conseil Général, socialiste, M. Ackermann, suppléant du sénateur Dreyfus-Schmidt, se présente également.
En tout état de cause le procédé utilisé par M. Castagnou donne matière à réflexion sur ce qu’est devenu aujourd’hui la politique sous l’empire de la « communication » :
- L’altération des faits d’abord (je n’ai pas quitté l’appartement de fonction que j’occupais à Belfort sur l’injonction de M. Castagnou mais tout simplement parce que j’avais décidé de ne pas briguer à nouveau les fonctions de maire et de président de la Communauté d’Agglomération aux municipales de mars 2007);
- l’amalgame ensuite avec des situations qui ne sont en rien comparables à la mienne – celle de M. Bolufer par exemple;
- enfin et surtout, la délation par voie de presse avec nom et adresse cités à l’appui, en l’absence de toute démarche administrative normale (lettre ou même simple coup de téléphone).
Si ces méthodes devaient un jour triompher à la tête du pays, on regretterait l’Etat de droit que la gauche devrait pourtant avoir à cœur de préserver.
En ce qui me concerne, je ne céderai pas à l’intimidation. Je me défendrai par tous les moyens du droit. Et je n’hésiterai pas à dénoncer les coups tordus qui, sous un enrobage pseudo « social », n’ont d’autre but que de régler quelques comptes politiques entre amis.
« Amitié socialiste », Pierre, Bertrand, et les autres … et bon Congrès !