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Chevènement: «le souffle de la crise a fait bouger les lignes au PS»


Dépêche AFP, dimanche 9 novembre 2008, 20h52.


Chevènement: «le souffle de la crise a fait bouger les lignes au PS»
Le sénateur Jean-Pierre Chevènement a estimé dimanche que les bons scores de Ségolène Royal et de Benoît Hamon pour le Congrès de Reims montrent que le "souffle de la crise financière", a fait "bouger les lignes au sein du PS".

"Le souffle de la crise économique et financière commence à faire bouger les lignes au sein du Parti socialiste, comme en témoigne les bons scores de Ségolène Royal et de Benoît Hamon", a déclaré à l'AFP le président du Mouvement républicain et citoyen (MRC).

Cependant, selon lui, "l'absence d'un réel débat sur la crise et la globalisation financière, sur les remèdes à y apporter et la nécessaire réorientation de la construction européenne, manifeste que le PS est loin d'avoir pris la mesure des défis que la gauche et la France doivent relever".

"L'urgence de la refondation républicaine de la gauche n'en paraît que davantage", estime l'ancien ministre. Il réitère sa proposition d'"organiser en 2011 des primaires ouvertes à tous les militants et tous les sympathisants de la gauche pour provoquer le débat et désigner sur cette base le candidat qui portera le projet de la gauche à l'élection présidentielle de 2012".


Rédigé par Chevenement.fr le Dimanche 9 Novembre 2008 à 21:02 | Lu 7765 fois



1.Posté par BA le 09/11/2008 22:51
" ... désigner sur cette base le candidat qui portera le projet de LA gauche à l'élection présidentielle de 2012 ".

Erreur historique de Jean-Pierre Chevènement.

Il y a belle lurette que LA gauche, ça n'existe plus.

En revanche, nous pouvons distinguer au moins trois gauches :

1- La gauche OUIste. La gauche qui a voté OUI au traité de Maastricht en 1992, qui a voté OUI à la Constitution européenne en 2005, qui a voté OUI au traité de Lisbonne le 7 février 2008 à l'Assemblée Nationale, puis au Sénat. Exemples : Ségolène Royal, François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Pierre Moscovici, Elisabeth Guigou, Manuel Valls, etc.

2- L'extrême-gauche : Olivier Besancenot, Alain Krivine, Arlette Laguillier, Daniel Gluckstein, Gérard Schivardi, etc.

3- Les Républicains NONistes : Jean-Pierre Chevènement, Georges Sarre, etc.

2.Posté par MATHIEU le 09/11/2008 23:22
Que pensez vous de l'initiative de Mélenchon ? N'a-t-il pas "doublé" celle du MRC qui, à part des voeux pieux, n'a rien fait pour démontrer sa détermination à "re-fonder" la Gauche ?
Depuis le temps que l'on nous dit, au sein du MRC : nous avons une place à prendre à gauche du PS. Qu'attendons-nous ? Bien sûr, le MRC, petit parti,a été divisé de façon scandaleuse entre "factions" , mais maintenant qu'il s'est regroupé derrière son chef historique et fondateur, qu'attend-t-il encore ?????

3.Posté par Den85 le 10/11/2008 00:27
Le MRC doit être rassemblé plus que jamais derrière la proposition de Jean-Pierre Chevènement qui est d'aller de l'avant pour 2012 et de pouvoir rassembler toute la gauche sur des valeurs républicaines, clairement ancrées à gauche, et qui questionnent l'intégration européenne. Je suis d'accord que l'on ne peut pas faire ou que l'on devrait en tout cas peut-être se poser la question de l'alliance avec le PS, ce PS qui malheureusement trop souvent est à la remorque de l'Europe de Bruxelles (quoiqu'elle se divise aussi). Le MRC doit et je pense que JPC n'hésite pas à le faire et je pense que nous pouvons lui en féliciter, garder son indépendance et sa liberté de parole et de manoeuvre. Mais l'objectif doit être, à terme, sans doute, le rassemblement de la gauche face à Nicolas Sarkozy.

4.Posté par Robert M O R L O T le 10/11/2008 09:30
Tout-à-fait d'accord avec BA, Mathieu et Den 85 : que J.P.C. se dresse enfin - après tant d'années d'attente depuis son M.D.C. en passant par son Pôle Républicain - en leader de cette gauche républicaine qu'il appelle à refonder.

Mais entendons-nous bien :: il s'agit de refonder à la fois la République et sa gauche, c'est-à-dire admettre que l'une et l'autre n'existent plus, même en dépit de toutes les rustines collées au vieux pneumatique de la Constitution de la première ...

J.P.C. devra libérer la France d'un appareil d'Etat pléthorique qui l' a étouffée au fil des décennies, et donc rendre la République à la société civile, lui-même en donnant l'exemple.

Reconstruire, puis refonder, lui demandera du temps, et du courage. Il nous en a déjà donné la double preuve. Renouvelons-lui notre confiance, mais le temps presse !


R. M.

5.Posté par BA le 10/11/2008 10:27
Besancenot refuse un rapprochement avec Mélenchon et Dolez.

Olivier Besancenot a estimé que Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez, en quittant le PS, voulaient “construire une sorte de nouveau Parti Socialiste”, à la différence du NPA qui veut “une nouvelle gauche anticapitaliste”.

Interrogé sur le départ de Jean-Luc Mélenchon et de Marc Dolez du Parti Socialiste à la suite de la victoire de la motion de Ségolène Royal, Olivier Besancenot le leader du NPA a interprété cette sortie comme une volonté de “construire un nouveau PS”.

“Nous attendons de voir l’ampleur de leur rupture, mais dans la musique que nous entendons déjà, c’est qu’ils veulent défendre les intérêts historiques du PS. Ils veulent construire une sorte de nouveau Parti socialiste”, a-t-il affirmé, interrogé par l’AFP.

“Nous, nous voulons construire une nouvelle gauche anticapitaliste”, a-t-il ajouté en marge d’une réunion à la Plaine-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) de délégués des comités pour un “Nouveau parti anticapitaliste” (NPA), dont le congrès de fondation est prévu du 30 janvier au 1er février prochains à Saint-Denis.

Pour l’ancien postier, “les solutions du NPA ne s’inscrivent pas dans l’économie de marché”. “Nous avons un projet de société alternatif au capitalisme”.

La proposition de Jean-Luc Mélenchon de tenter un rapprochement et de faire liste commune aux prochaines européennes ? “Nous sommes pour un rassemblement des forces anticapitalistes européennes” qui “ne sera pas sur le modèle du Die Linke”, a répondu Olivier Besancenot. “Nous ne voulons pas faire Die Linke en France, nous voulons une gauche anticapitaliste qui ne s’inscrit pas dans le jeu d’alliance avec le PS”, a-t-il lancé.

Les deux parlementaires qui ont quitté vendredi le PS pour créer une nouvelle force “sans concession face à la droite”, sont favorables à l’exemple de “Die Linke”, créé en Allemagne par l’ancien ministre social-démocrate Oskar Lafontaine et des ex-communistes, et qui a remporté d’importants scores aux élections. (avec AFP)

http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/politique/20081109.OBS0203/besancenot_refuse_un_rapprochement_avec_melenchon_et_do.html

6.Posté par jctoussaint le 10/11/2008 10:57
Tout à fait d'accord avec les messages précédents. Il faut que JPC ne se contente plus de commenter ce qui se passe au PS, mais qu'il force le MRC (CERES) à agir. Il faut qu'entre le PS (la gauche libérale) et le NPA (l'extrême gauche) il y a la place pour la gauche socialiste (le MRC).
Je maintiens ce que j'ai dis. Il faut user d'une attitude plus agressive, plus incisive. Il faut passer d'un parti d'élus à un parti de militants. C'est bien d'avoir des structures de réflexion (la fondation Res Publica, les membres "historiques" du MRC) mais il faut maintenant construire des structures d'action. Les sections du MRC/CERES doivent militer (diffuser des tracts, coller des affiches, organiser des conférences, des débats, présenter des candidats sans alliances au plus grand nombre d'éléctions...).

7.Posté par Xavier DUMOULIN le 10/11/2008 11:08
Rien à cirer !

Tel pourrait être le cri de la multitude face aux turpitudes des prétendants à la succession de F.Hollande. Depuis le vote de défiance des militants (45% d'abstentions et un vote sanction vis à vis de Hollande qui supportait, avec Jospin et Ayrault, la motion Delanoë ) et après le départ de Mélenchon et Dolez qui constatent aujourd'hui l'impossibilité de changer le PS ( la minorité de Dijon frôlait les 40%), les cercles dirigeants du PS sont confrontés à un vrai casse-tête.

Alors qu'une majorité de sondés ferait valoir sa préférence pour Madame Royal à la tête des socialistes, dans un sondage à paraître demain, la machine semble pourtant grippée. Après le refus conjugué du député des Landes, Henri Emmanuelli, et des fabiusiens d'envisager une perspective de recomposition autour de la motion Royal, les chances respectives des Peillon, Dray et Rebsamen semblent bien faibles. Et ce d'autant qu'on ne sent pas non plus de volonté de synthèse avec le camp Royal du côté de la maire de Lille et de ses lieutenants.

Faut-il voir dans ces blocages le retour du refoulé d'un Arnaud Montebourg ? Lequel se voyait trahi au précédent congrès du Mans par ses amis du NPS, Vincent Peillon appuyant à l'époque le député des Landes favorable à la synthèse avec François Hollande. Ou bien doit-on considérer comme un argument décisif et de fond le refus de l'alliance au centre, alliance qui permit à Martine Aubry de garder sa ville ?

On peut toujours s'interroger sur les vrais mobiles qui permettront vraisemblablement un front commun Delanoë - Aubry avec ou sans Hamon. Lequel a sans doute de bonnes raisons de ne pas saisir la main tendue de Ségolène Royal, montrant sur ce point qu'il n'est pas loin de considérer les choses en des termes voisins de ses amis Mélenchon et Dolez. Ceux-ci n'auraient-ils pas génialement anticipé une situation rocambolesque ? Celle d'une pieuse synthèse aussi creuse que vide !

Dans ce contexte le MRC a du pain sur la planche. Ne doit-il pas accueillir les attentes fortes de tous les orphelins d'une gauche républicaine et préparer les combats de demain avec les forces euro-compatibles ?


8.Posté par hélène le 10/11/2008 12:32

@ Xavier Dumoulin

En vous lisant, une question me vient à l'esprit :

> Quelques socialistes avaient ils programmé la fin du ps ?

9.Posté par jano le 10/11/2008 14:41
organiser des primaires à gauche c'est ajouter de la confusion à la confusion.Il serait souhaitable d'avoir avant tout un programme,un projet qui clarifierait ce que la gauche veut pour la France, l'Europe et le monde avant de désigner un candidat ,"l'homme providentiel".

10.Posté par Claire Strime le 10/11/2008 17:02
MM Mélenchon et Dolez ne sont ils pas des "républicains nonistes" (très laïques d'ailleurs, ce qui ne gâche rien)?

M. Chevènement a quitté le PS en 1993 (après la guerre du golfe de 1991 et Maastricht en 1992), alors que Mitterrand était encore là. Depuis sa disparition on ne peut pas dire que le PS ait eu de brillants stratèges.

MM Mélenchon et Dolez ne sont-ils pas les M.Jourdain de Molière qui font du chevènementisme sans le savoir ou le dire?

Dans ce cas la perspective serait toute tracée et rectiligne.

11.Posté par hélène le 10/11/2008 17:57

@ Claire Strime
"MM Mélenchon et Dolez ne sont-ils pas les M.Jourdain de Molière qui font du chevènementisme sans le savoir ou le dire?

Dans ce cas la perspective serait toute tracée et rectiligne. "


Très très joli, et tellement vrai (mais chut, c'est un peu trop tôt non?)

12.Posté par Claire Strime le 10/11/2008 18:41
la vérité seule....

13.Posté par furaxauboulot le 10/11/2008 22:55
JPC doit créer d'ici la prochaine échéance présidentielle les conditions pour qu'il accède à la tête de ce pays. Après , il sera trop tard. Il peut mettre en valeur son expérience ministerielle d'une part , sa vision des choses jamais démentie par les faits d'autre part. Cela vaut sur le plan intérieur comme sur le plan international. A cet égard , il faut cesser de cultiver un certain jeunisme qui serait l'alpha et l'omega à ce jour , tant à gauche qu'à droite. Se contenter de présider RESPUBLICA serait une erreur et une forme de Mendesisation de celui-ci. Les jeunes générations à gauche comme à droite semblent avoir un droit acquis en la matière. Faut-il rappeler le Général De Gaulle au pouvoir à 67 ans , il est vrai en un autre temps mais la Politique , elle , est intangible sauf à promouvoir l'air du temps et l'inexpérience.Une transcendance des clivages et la perspective annoncée par l'intéressé lui-même de voir lui succéder quelqu'un d'une autre génération à terme ne viendrait que renforcer sa position. Pour cela , il faut clairement un appareil qui n'existe pas à ce jour. Un nouveau souffle à la faveur de recompositions du style 2002 serait de nature à répondre à l'attente des Français.Jouer les second rôles serait un gâchis.

Labor Improbus Omnia Vincit. C'est aussi cela la République.

14.Posté par BA le 11/11/2008 22:09
Les signes de dégradation de la situation économique et sociale se multiplient, à quatre jours de la publication par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) de la première estimation, très attendue, de la croissance française au troisième trimestre. Une nouvelle contraction du PIB après celle du deuxième trimestre (- 0,3 %) signifierait, en effet, que la France est entrée en récession.

Dans un environnement économique plus que maussade, aggravé par l'arrivée des premiers froids, les associations de lutte contre la pauvreté assurent qu'elles commencent à constater, sur le terrain, les premiers effets de la crise. Le Secours catholique rend public, jeudi 13 novembre, son traditionnel rapport annuel, intitulé cette année Familles, enfance et pauvretés. L'association, qui a aidé 1,4 million de personnes en 2007, y souligne la part de plus en plus importante prise par les plus de 50 ans dans ses centres d'accueil. "Beaucoup de familles en situation de précarité viennent se nourrir ou s'habiller dans nos centres pour pouvoir payer leur loyer", note également une permanente de l'association.

Le constat dressé par la Croix-Rouge française n'est pas très différent : "La situation continue de se dégrader. Les pauvres sont plus pauvres, et d'autres couches de la population se fragilisent", explique Didier Pillard, directeur de l'action sociale. "De nouveaux publics se présentent depuis le début de l'année dans nos 650 points de distribution alimentaire et dans nos épiceries sociales : de plus en plus de retraités ; des travailleurs pauvres à temps complet, par exemple des employés municipaux, et des étudiants."

L'antenne locale de Toulouse a constaté une hausse de 100 % de la population fréquentant les épiceries sociales. A Redon (Ille-et-Vilaine), cette même population aurait augmenté de 26 % en un mois. En attendant le doublement des crédits du Plan national d'aide alimentaire, qui devraient passer de 10 à 20 millions d'euros en 2009, certaines délégations en sont réduites à diminuer de moitié leurs colis pour pouvoir aider tout le monde. Sensibles à la détresse croissante des populations qu'elles rencontrent, quatorze grandes associations de lutte contre la pauvreté, toutes adhérentes du réseau Uniopss, ont prévu de tirer la sonnette d'alarme, le 28 novembre, auprès des pouvoirs publics et de l'opinion.

Les dernières données émanant de l'Insee, des douanes ou du ministère de l'économie n'incitent guère à l'optimisme. Elles confirment que septembre a été particulièrement mauvais, ce que laissaient présager toutes les enquêtes de conjoncture. L'Insee a annoncé, lundi 10 novembre, une baisse de 0,5 % de la production de l'ensemble de l'industrie en un mois. Hors énergie et agroalimentaire, cette baisse est encore plus marquée puisqu'elle atteint - 0,8 %. Le déficit commercial français s'est creusé de 6,250 milliards en septembre, ce qui ne s'était jamais vu. Sur un an, il frise les 55 milliards d'euros, un record !

Les principaux partenaires européens de la France - Royaume-Uni, Espagne, Allemagne et Italie - étant eux-mêmes en difficulté, leur demande a nettement diminué. Les exportations françaises ont donc reculé, pour s'établir à 34,3 milliards d'euros. Cette situation devrait durer : en Allemagne, la production industrielle a connu au mois de septembre sa plus forte baisse depuis treize ans, et les industriels européens anticipent un net ralentissement de leur production dans les prochains mois. Quant aux importations françaises, elles sont en train de ralentir, même si la consommation des ménages semble avoir plutôt bien résisté.

La dégradation des finances publiques est nette. Eric Woerth, le ministre du budget, et Christine Lagarde, la ministre de l'économie, ont d'ailleurs revu à la hausse leurs prévisions de déficit et d'endettement publics et à la baisse leurs hypothèses de croissance. Au 30 septembre, le solde général d'exécution du budget était négatif de 56,6 milliards d'euros, soit 4,4 milliards de plus qu'à la fin septembre 2007, et les rentrées de l'impôt sur les sociétés (IS) et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) fléchissent.

Le marché du travail subit aussi le contrecoup de la crise. Selon les données de l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss), le rythme de progression des intentions d'embauche, hors intérim, décélère : il est tombé à + 1,5 % au troisième trimestre contre +7,9 % au deuxième. L'emploi intérimaire a baissé de 4,7 % entre août 2007 et août 2008. Après avoir reculé pendant plus de dix-huit mois, le nombre d'allocataires du revenu minimum d'insertion (RMI) est resté stable au deuxième trimestre à 1,14 million de personnes. Quant au nombre des demandeurs d'emploi indemnisés, il s'est accru de 1 % en septembre.

Le nombre des défaillances d'entreprises s'est accru de 8,9 % en un an. Les impayés ont augmenté de 125 % au troisième trimestre selon la Coface. Enfin, les statistiques que la Banque de France a publiées le 7 novembre 2008 témoignent du durcissement des conditions d'octroi de prêts aux particuliers et aux entreprises, malgré les efforts déployés par le gouvernement auprès des banques.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/11/11/les-premiers-effets-sociaux-de-la-crise-se-font-sentir_1117239_3234.html

15.Posté par furaxauboulot le 12/11/2008 18:03
Si les banques recapitalisées par l'Etat ne jouent pas le jeu de la compensation sous forme d'aide au crédit , il faudra les nationaliser. Une nationalisation-sanction comme Renault en 45 , pourquoi pas . Sinon ; deux problèmes : En cas de nationalisation hors sanction , où trouver l'argent ? Par ailleurs , les traités européens interdisent une telle pratique. Enfin , une simple observation quant à l'euro. Que se serait-il passé lors de la crise si celui-ci n'avait pas existé ? Pour bon nombre , cette observation confine à la provocation mais une réponse technique sur ce poit serait la bienvenue.

16.Posté par furaxauboulot le 12/11/2008 18:22

Le vrai visage de Mélenchon : 1er épisode :


C'est un peu de l'histoire du PS des années 1980 qui s'en va avec le départ de Jean-Luc Mélenchon. Le trublion, l'ex-héraut de la Gauche socialiste, a encore une fois rué dans les brancards. Celui dont on a tant de fois entendu les coups de gueule contre ce "parti de notables" et ses "dérives droitières". Qui ne manquait pas une occasion de dire qu'il n'était pas de ces "premiers de la classe" qui composaient la direction du PS ni de souligner leur "coupure avec le peuple de gauche". Lui, il en venait, du peuple.



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Portfolio Ségolène Royal, une rénovatrice issue du sérail

PARCOURS
1951


Naissance à Tanger (Maroc).


1974


Naissance de sa fille.


1977


Adhésion au Parti socialiste dans le Jura.


2000


Devient ministre délégué à l'enseignement professionnel.


2004


Annonce qu'il fera campagne pour le non à la Constitution européenne.


2008


Après le vote des militants en faveur de Mme Royal, annonce qu'il quitte le PS.
Il parle peu de Tanger, de cette enfance gaie au Maroc. Fils d'un pied-noir télégraphiste et d'une mère institutrice, il se souvient de son départ du pays en 1962. Sa faille fondatrice. "Un arrachement à des odeurs, à des paysages, une cohue" qui le mena à Yvetot, dans le pays de Caux. Et au collège privé d'Elbeuf, où le jeune rapatrié de 11 ans s'est vu traiter comme un paria. "J'ai commencé à grandir en comprenant que la politique, c'était tragique", raconte-t-il. De ces jours, il garde une volonté, celle de rester maître de soi. "Je suis un pied-noir qui rentre dans sa case où il y a de la douceur mais qui met son armure quand il ouvre sa porte." La posture deviendra une habitude militante chez lui.

Il a commencé jeune en politique. D'abord à 20 ans, chez les trotskistes tendance Lambert, l'Organisation communiste internationaliste (OCI). Mais il n'y aime pas la discipline trop militaire. Il frappe alors à la porte de la permanence du PS de Lons-le-Saunier (Jura). L'étudiant en philosophie, qui travaille comme correcteur pour payer ses études et nourrir sa petite famille, raconte au responsable de la section son histoire de militant aguerri à l'extrême gauche. L'autre l'écoute à peine et lui dit simplement : "Prends le papier", le bulletin d'adhésion. On avait besoin de bras dans cette fédération ouvrière et cela suffisait à cet intello bosseur.

Le jeune militant prend vite des responsabilités et se fait repérer à 27 ans par Claude Germont, maire de Massy, qui en fait son directeur de cabinet. Il ne bougera plus de l'Essonne et collectionnera les mandats : conseiller municipal, conseiller général, adjoint au maire et enfin sénateur en 1986. Il l'est encore, jusqu'en 2010.

De ses trente années socialistes, il reste sans rancoeur, gardant des mots affectueux pour François Mitterrand - "Il faisait l'histoire et j'ai appris comme un fou en le regardant faire" - ou Lionel Jospin. Le gauchiste a été un mitterrandiste convaincu et un soutien sans faille au gouvernement Jospin, au grand dam alors de ses amis de la Gauche socialiste. Le cabotin était devenu ministre de l'enseignement professionnel et voulait marquer son passage à l'éducation nationale. Il y réussira en laissant une réforme des CAP, la création de la validation des acquis de l'expérience ou du lycée des métiers.

Mais il ne veut plus de cette "structure inhumaine" qu'est le PS, où les plans de carrière comptent plus que les amitiés. Jean-Luc Mélenchon est un affectif, malheureux dans un PS où la camaraderie n'est plus de mise. "C'est un homme de polémique, cultivé, qui ne supporte pas l'indifférence vis-à-vis des idées. Comme un cuisinier qui passe trois heures à mijoter un plat que ses invités engloutissent sans mot dire", glisse Laurence Rossignol, porte-parole de Martine Aubry. "C'était inscrit. Jean-Luc a constaté qu'il n'avait plus sa place. Mais il n'en a pas plus à gauche du PS où trône Besancenot", prévient François Hollande. Lui pourtant y croit.

Jusqu'à ce jeudi 6 novembre, où il a annoncé son départ après les résultats du vote donnant la motion de Ségolène Royal en tête, peu de monde croyait à ses intentions de partir. La preuve, on avait vu, une fois encore, "Méluche", comme l'appellent ses camarades, se battre derrière Benoît Hamon et Henri Emmanuelli. Jurer que rien n'était perdu, du moment que Ségolène Royal ne l'emportait pas. Il avait beau s'y être préparé, avoir discuté âprement avec ses troupes de sa sortie, le sénateur de l'Essonne a accusé le coup. Une vidéo diffusée sur Teletoc.net le saisit cette nuit du vote des militants socialistes : "Pour moi, ça suffit comme ça. Je tourne la page", lance un Mélenchon à la mine défaite. L'oeil bleu, qui d'habitude s'anime quand il évoque ses combats, reste las.

Il avait pourtant tenté de changer le cours interne des débats. Depuis un certain 11 décembre 2004, où le PS adoptait majoritairement le oui à la Constitution européenne, la cassure était béante. L'opposant avait annoncé qu'il voterait non et ferait campagne publiquement en ce sens. Et il s'était senti revivre. Enfin, il pouvait montrer de quoi il est capable, lui que son parti à toujours confiné dans le rôle de l'opposant qu'on aime bien mais qu'on n'écoute guère.

Il avait enchaîné les meetings aux côtés de Marie-George Buffet, de José Bové et autres ténors du non de gauche et avec ses accents jauressiens, un rien décalé à côté de ses camarades, il faisait mouche. Un socialiste, un vrai, venu en renfort de la gauche radicale, "ça crédibilisait tout d'un coup la campagne, et le public affluait", se souvient Eric Coquerel, animateur du petit groupe républicain Mars.

Mélenchon y prend un plaisir évident. "Il découvre une autre famille, chez qui il est très applaudi, alors que la sienne ne l'aime plus", remarque son ancien ami et allié, le député de l'Essonne Julien Dray. "Il a retrouvé l'enthousiasme militant. Ça l'a changé", insiste son bras droit, François Delapierre. A la Fête de L'Humanité en 2006, en regardant ses camarades d'estrade venus d'horizons divers, Jean-Luc Mélenchon ose même cette sortie : "On va bien ensemble... On ferait une belle direction d'un parti." L'idée de fonder un "parti de la gauche" a déjà germé dans sa tête. Comme l'a fait son ami Oskar Lafontaine en Allemagne, avec Die Linke.

Un parti où il sentirait à nouveau une envie. Plus un PS qui, selon lui, suit une "dérive sociale-libérale", où il a connu ses plus grands moments de solitude. Comme lors de la présidentielle, où il n'avait pu faire campagne, sidéré par les discours de Ségolène Royal sur les centres fermés, la suspension des allocations familiales pour les parents défaillants ou encore son slogan étendard de l'ordre juste.

La rhétorique socialiste était décidément trop loin de celle qui l'avait fait adhérer en 1977. A 57 ans, Mélenchon est décidé à la retrouver avec son ami Marc Dolez, député du Nord. Mais dehors. Et quand on l'interroge pour savoir s'il n'a pas peur de finir isolé comme Jean-Pierre Chevènement, il répond : "Je crée un parti, pas une assurance-vie."

17.Posté par furaxauboulot le 12/11/2008 18:25
2ème épisode :

Jean-Luc Mélenchon présente son "Parti de gauche"
NOUVELOBS.COM | 12.11.2008 | 17:22
Inspiré par le "Die Linke" allemand d'Oskar Lafontaine, la nouvelle formation s'appellera tout simplement "Parti de gauche". Elle tiendra son meeting de lancement le 29 novembre en région parisienne et son congrès fondateur début février.


Jean-Luc Mélenchon (Sipa)
Jean-Luc Mélenchon, en rupture de ban avec le Parti socialiste, a précisé mercredi les contours du "Parti de gauche" qu'il va fonder après son départ du PS.
Le sénateur de l'Essonne, qui a claqué la porte vendredi du Parti socialiste au lendemain du vote des adhérents pour le congrès de Reims, a dévoilé le nom et le calendrier de lancement de son nouveau parti lors d'une conférence de presse en compagnie du député du Nord Marc Dolez, démissionnaire comme lui du PS.
Inspiré par le "Die Linke" allemand d'Oskar Lafontaine, la nouvelle formation s'appellera tout simplement "Parti de gauche", a annoncé Jean-Luc Mélenchon. Elle tiendra son meeting de lancement le 29 novembre en région parisienne, en présence d'Oskar Lafontaine, et son congrès fondateur début février.

Pas de "PS-bis"

L'objectif du sénateur de l'Essonne, qui n'entend pas "faire un PS-bis", est de "rééquilibrer la gauche", face au "glissement du PS vers un parti de centre-gauche" annoncé selon lui par la victoire relative de Ségolène Royal lors du vote des militants socialistes. "Notre objectif est de rassembler l'autre gauche pour qu'elle passe en tête de toute la gauche", a lancé Jean-Luc Mélenchon.
Celui qui rêve de fédérer la mouvance du "non de gauche" victorieuse lors du référendum du 29 mai 2005 sur la Constitution européenne a renouvelé son appel à la constitution d'un "front de gauche" pour les élections européennes de juin prochain.
Il a précisé avoir pris contact avec le Parti communiste, le Nouveau parti anticapitaliste d'Olivier Besancenot et le Mouvement républicain et citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement. Si un rendez-vous est prévu mardi prochain avec les communistes, les discussions s'annoncent plus compliquées avec le NPA. "Je n'ai pas senti d'hostilité", a affirmé toutefois M. Mélenchon.

"Non de gauche"

En attendant, Jean-Luc Mélenchon a présenté deux recrues, Claude Debons, ancien syndicaliste CFDT très impliqué dans l'aventure du "non de gauche", et Eric Coquerel, président du petit mouvement Mars-Gauche républicaine (chevènementistes dissidents).
MM. Mélenchon et Dolez, qui estiment que les tractations en cours au PS valident leur démarche, espèrent surtout attirer des socialistes déçus par les conclusions du congrès de Reims.
Le sénateur de l'Essonne, qui avait signé la motion de Benoît Hamon, a appelé tous ceux qui refusent la mutation "sociale-libérale" du PS à rejoindre le nouveau parti. "J'aimerais bien que Henri Emmanuelli nous rejoigne, de même que Benoît et les autres", a-t-il rêvé. Il a jugé que le front anti-Royal proposé lundi par le député des Landes était "une forfaiture" qui détournait le sens du vote des militants.
Henri Emmanuelli a opposé une fin de non-recevoir à son ancien allié. "C'est formidable s'il m'a appelé. Laissez-le appeler. Moi je suis au Parti socialiste, j'essaie de faire en sorte (...) qu'il reste à gauche, c'est tout. Le reste est sans intérêt", a répondu le député des Landes. (avec AP)

Maintenant , c'est clair non ? Le MRC sans Chevènement , tel est le catéchisme de Mélenchon.

Morale de l'histoire : ne nous laissons pas abuser !!!!

18.Posté par gasoil le 13/11/2008 09:19
Non alors, c'est un républicain laïque et de gauche, c'est pas le moment de se foutre des batons dans les roues. Je préfère 100 fois sa démarche de sortir du PS-bobo-libéral que celle de JPC qui semble toujours tenté pour construire avec le PS une union contre-nature. C'est à mon avis une chance pour construire quelque chose d'intéressant avec le PC et le Parti de Gauche.
Si JPC s'obstine à vouloir créer l'alliance Verts-MRC-PS, je préfère quitter le MRC.

19.Posté par Claire Strime le 13/11/2008 11:46
Les OUI et les NON au TCE et au TFUE (Lisbonne) sont très très loin d'être dépassés (et ne le seront probablement jamais même si en politique il ne faut jamais dire...).

Il s'agit simplement quelque part de choisir le camp du Peuple et du suffrage universel.

Exigence démocratique et républicaine minimale!!!

20.Posté par RepMod le 13/11/2008 13:40
Laissons JPC se positionner. Je rappelle qu'au PS , il y aussi un courant plus à gauche , celui de Hamon. Je note que Mélenchon est assez insultant vis-a-vis de JPC. C'est mauvais signe et je suis sur que Dollet n'est pas du tout sur cette ligne anti-JPC .

21.Posté par furaxauboulot le 13/11/2008 14:35
Gasoil , vous êtes entrain de tomber dans le piège que tend Mélenchon au MRC.

22.Posté par anna le 13/11/2008 14:59
Je constate que quasiment tous les commentaires se rapportent à la nouvelle extrêmement importante du départ le 7 novembre de JL Mélenchon et Marc Dolez du PS et aujourd'hui 13 novembre de leur annonce de la création du nouveau Parti de la Gauche.
Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi JPC le 9 novembre parle de Ségolène Royal et Benoit Hamon et ne souffle mot des deux autres.

23.Posté par jctoussaint le 13/11/2008 16:25
Il faut absolument que JPC se positionne vis-à-vis du nouveau parti de Mélenchon. Parce que pendant ce temps, ce dernier recrute dans les rangs de la gauche jauressienne. Faut-il engager des négociations afin de fusionner MRC et PDG (parti de gauche)? Faut-il faire cavalier seul? Faut-il continuer à s'unir au PS?
Quoi qu'il en soit, les lignes bougent à gauche. Il semble évident que l'idée d'un congrès de toute la gauche s'éloigne. Je souhaite que JPC lise les commentaires que nous laissons et qu'il se positionne vite. Mélenchon ne veut pas faire un MRC sans Chevènement, il fait autre chose qui ressemble, bien qu'il s'en défende, à un PS bis en plus petit.

24.Posté par gasoil le 13/11/2008 16:44
à furaxauboulot
ne tombons pas dans la paranoïa des chapelles !!!
lorsque les idées sont à ce point en commun, le temps est d'unir ses forces pas de se faire la guerre, l'heure est assez grave, il y a urgence !

25.Posté par furaxauboulot le 13/11/2008 19:09
Il n'y a pas de "paranoïa des chapelles" Cher Gasoil. Lisez mes intervention n° 16 et 17. Qui ouvre les hostilités vis-à-vis de JPC sinon Mélenchon ? Son but à partir de ses seules déclarations ? Syphoner (y-a deux "n" ?) le MRC à son profit et envoyer JPC aux oubliettes. Désolé mais pour moi , c'est un attrape Gogo avec la complcité d'ex-Chevènementistes du style MARS et compagnie.Je comprends l'espoir soulevé par ce projet mais il se trouve que cet espoir , vous l'avez sous le nez sans vous en rendre compte. Il a pour nom MRC. On peut dire aussi qu'en tant que détenteur de la vraie croix de la gauche (!) , , pourquoi Mélenchon ne trouve-t'il pas le moyen plutôt que de créer une nouvelles structure de se rallier à un message ancien dont la véracité ne s'est jamais démentie ? Qui crée la confusion dans cette affaire ? Qui a priori rejette l'autre ? Qui traite le MRC "d'assurance-vie de JPC" ? Détacher les Chevènementistes de leur leader , telle est l'ambition de Mélenchon et bon nombre sautent à pied joint dans le piège . Il faut vraiment être aveugle et sourd.Ce débat a au moins un mérite : remettre en adéquation si besoin est la principe : MRC = JPC. Si la réponse est "non" , vous aurez fait à la fois le jeu de la droite , du PS et de Mélenchon. Vous allez finir par me faire approuver l'alliance supposée naturelle entre MRC et PS avec toutes les expresses réserves en la matière. Vous êtes entrain de vous tirer une balle dans le pied sans en avoir conscience. Franchement , mon opinion personnelle , c'est : "Si vous êtes MRC et que vous considérez que l'avenir est chez Mélenchon , "au revoir" et on y verra plus clair" , sinon , tenons bon la barre et ne cédons pas aux illusions de "bras-cassé" , ostracisés par le PS et qui trouvent leur planche de salut dans une radicalité qui assurera à terme la réelection de NS. Vous avez un seul leader crédible et vous voulez vous en débarrasser ? C'est une erreur monumentale car c'est finalement à quoi on vous demande d'aboutir.

26.Posté par jctoussaint le 13/11/2008 19:45
@ furaxauboulot

MRC=JPC
Pas tout à fait, il ne faut pas exagérer. Bien sûr que JPC a une grande importance au MRC. De même que dans le futur PDG Mélenchon sera très important. Pourtant, un parti c'est aussi les militants qui le composent et le font vivre au quotidien. De plus, il n'y a pas que la pensée de JPC qui irrigue les cerveaux du MRC même si elle est importante.
De plus, JPC peut très bien, un jour, passer la main. Dans ce cas, il faudra penser un MRC sans JPC. De même qu'il a fallu penser la République sans Jaurès mais avec le jauressisme, il faudra garder le chevenementisme lorsque JPC souhaitera arrêter (le plus tard possible cependant).

Je ne crois pas que l'avenir soit avec Mélenchon et son PDG. Mais, la gauche est, aujourd'hui, en pleine recomposition. Peut être que dans les mois ou les années à venir, le MRC est amené à fusionner avec d'autres groupes politiques (et parmi eux peut être le PDG). Ce qui compte c'est que les idées que défend le MRC finissent par triompher. Pendant des années, elles ont pû s'exprimer au sein du PS. Qui sait où elles s'exprimeront à l'avenir?

Quoiqu'il en soit, je réitère ce que j'ai déjà dit. Le MRC n'a, aujourd'hui, pas assez de militants pour faire connaître le parti. Il faudrait agir, par tous les moyens possibles, pour développer les idées républicaines. Et pour cela, passer sur Public Sénat ne suffit pas. Il faut être présent dans la rue, dans les universités, sur les grandes chaînes de télé, dans la Presse...

27.Posté par furaxauboulot le 13/11/2008 20:20
Cher Gasoil , le MRC n'existe que par et pour JPC. Il n'a aucun sens sans lui. 90% des militants et sympathisants (qui dépassent en ce qui concerne ces derniers largement l'éternel clivage ) partiront ailleurs. Le ciment de toutes ces convictions qui s'agrègent , c'est JPC et personne d'autre.Si d'aventure il se retirait de la vie politique quelque soient les circonstances ( sans transmettre de message clair ) , j'irai probablement chez NDA sous réserve qu'il prenne l'engagement formel d'en faire une référence incontournable. Tradition Gaulliste oblige , je me revendque en tant que godillot du Chevènementisme . La gauche n'a de sens qu'au travers de son message trop souvent interprèté de manière restrictive. Il a réussi le tour de force de réunir des communistes et des hommes plus à droite et patriotes. Cela , je ne l'oublierai jamais."Caporalisme" me direz-vous ? Je vous répondrai "Fidélité" à l'égard d'un homme exceptionnel qu'il ne s'agit en aucune manière de laisser tomber pour des "ficelles" un peu trop grosses qui semblent néanmoins faire illusion pour certains qui en reviendront bien vite.

28.Posté par furaxauboulot le 13/11/2008 21:15
Une distribution de la soupe populaire à Paris. Crédits photo : AFP

Le Figaro :


Depuis septembre, les associations caritatives voient affluer de nouveaux publics, dont de plus en plus de jeunes, de petits chefs d'entreprise, et de salariés faiblement rémunérés.

La crise redessine le visage de la pauvreté en France, s'inquiètent les associations caritatives. Depuis plusieurs semaines la situation s'est détériorée, à tel point que le rapport annuel sur la pauvreté du Secours catholique (version en pdf), qui sera rendu publique jeudi «a un temps de retard», met en garde François Soulange président du secours catholique. La récession a précipité dans la précarisation des catégories inédites de la population. «Depuis septembre et le début de la crise, on voit arriver des jeunes qui débutent leur vie professionnelle. En intérim ou en CDD de trois mois, leurs contrats n'ont pas été renouvelés», confie François Soulage. Du côté de la Croix Rouge, on remarque que de nombreux étudiants mais aussi des retraités, des employés en CDI et aux petits salaires, y compris des fonctionnaires municipaux, requièrent désormais de l'aide pour manger.

Poussent aussi la porte des associations des «nouveaux pauvres». «Des profils inédits se tournent vers nous : chefs d'entreprise en faillite, petits commerçants qui doivent fermer leurs boutiques...», témoigne, dans les Echos, Henriette Steinberg, secrétaire générale du conseil d'administration du Secours populaire.

La hausse conjuguée des loyers, de l'essence et des produits alimentaires, vécue en 2008, s'est traduite par une aggravation de la précarité. «Ceux qui venaient à nous le font plus souvent et pour des besoins plus vastes», s'alarme Henriette Steinberg. Toutes les associations constatent une hausse de la fréquentation de leurs centres. «Le Secours populaire a accueilli entre 10 et 15% de personnes supplémentaire. Aux Restaurants du cœur c'est la même chose» confie François Soulage. A Narbonne, 30% de citoyens en plus ont fait appel au secours catholique, A Toulouse, l'affluence aux distributions de repas de la Croix-Rouge a doublé, dans l'Ouest à Redon, elle a augmenté de 26% ...


Les familles monoparentales très touchées par la précarité

La crise a fragilisé les populations les plus sensibles à la précarité. «L'arrêt brutal des emplois en CDD a touché les familles monoparentales, qui jonglent entre de petits emplois précaires pour faire vivre leur famille. Elles trinquent plus que les travailleurs qui subissent le chômage technique dans de grands groupes», déplore François Soulage, dans les colonnes du point.fr. Or, avec les citoyens de plus de 50 ans, ce sont les familles monoparentales qui sont le plus gagnées par la pauvreté, révèle le rapport annuel sur la pauvreté du Secours catholique qui a secouru l'année dernière 1.4 millions de personnes. Un chiffre en diminution de 2% par rapport à 2006. Mais si, en 2007, la pauvreté reculait, elle s'aggravait pour ceux qui restaient démunis.

L'année passée, 60% des 290.000 familles rencontrées par le secours catholique étaient monoparentales, une hausse constante depuis 10 ans. Elles sont généralement très défavorisées en ce qui concerne l'accès à l'emploi. Parmi les couples dont le plus jeune enfant a moins de 3 ans, 27,5% des chefs de familles en couple ont accès à l'emploi contre 9,2% pour les familles monoparentales..

Autre catégorie où la précarité s'étend, les plus de 50 ans. Le rapport du secours catholique montre que ces séniors fréquentent de plus en plus ses services : de 19,5% en 2002, cette tranche d'âge est passée à 24,1% en 2007. «Il s'agit de personnes qui exerçaient des professions anciennes, qui ont un niveau de formation très faible et pour lesquelles un reclassement est quasi impossible», diagnostique François Soulage. «Elles sont nombreuses à se dire «c'est foutu». Il y a beaucoup de désespérance chez eux en ce moment», s'inquiète-t-il. Eu égard au contexte économique morose, plusieurs associations redoutent une sombre année 2009 alors que la France compte déjà 7 millions d'habitants vivant en dessous du seuil de pauvreté, avec moins de 880 euros par mois.


Chers amis politiques de gauche , au-delà des discours et du créneau à prendre , auriez-vous l'amabilité de nous faire part des revenus et avantages dont vous disposez ?
Merci d'avance de la part du Tiers-Etat ; ouvriers , employés , cadres , patrons de TPE , artisans etc. Intervention populiste ? sûrement . Il y a les mot "Peuple" dedans non ? La caste des privilégiés n'est malheureusement pas uniquement à droite.Au moins , au PC , par le passé , la question ne se posait pas. L'abolition des privilèges , ça s'applique à tout le monde et en premier à ceux qui sont censés défendre le Peuple. Le fossé se creuse. Demain , ce sera peut-être trop tard pour discuter.Ohé la gauche ! , revenez sur terre et démarquez vous par votre mode de vie de la droite. "I made a dream".


29.Posté par nivet patrick le 14/11/2008 00:03
Moi je ne suis pas trés impressioné par le départ de JL Melanchon mais un peu étonné car il a quand même eu d'autres occasions que celleci ou au contraire les 19% de la motion Hamon leur ouvrait d'autant plus de perspectives que les autres courants sont divises. S'agit il d'un probleme de leader ?
Le probleme pour nous tous c'est de gagner la Présidentielle sur des bases politiques suffisantes.
Son départ y contribuera t'il ?
Cela ne parait pas évident

De même favorisera t'il le regroupement des Républicains de gauche ? l
La encore la perspective n'est pas claire.

Peut être évitera t 'il le trop grand developpement du parti d'Olivier Besancenot....mais au prix d'une certaine marginalisation
A voir et a juger sur piéce....

Patrick Nivet

30.Posté par François Ste Foy le 14/11/2008 00:36
Il me semble de toute façon dangereux l'émiettement extrème de la gauche (des gauches même dit-on). c'est sûr que Sarkozy se frotte les main à chacun de nos papiers qui égratigne l'autre (ou des croche-pieds). Il va bien faloir à un moment que l'on essaie de trouver des espaces de convergeance, accepter même de "bouffer" chacun notre chapeau (tant qu'il n'y a pas compromission). Pour le camp des démocrates des respectueux de l'autre... assister à notre balkanisation est vraiement dramatique, serait-ce là une emergence de nos intolérences?.
Je suis chevènementiste, mais aux dernières présidentielles, législatives, cantonnales, municipales, j'ai fait une campagne active pour les candidats socialistes, même s'il avaient voté oui au référendum. Pourquoi? Parce que je n'ai pas au niveau local une force MRC suffisante. (2 dans le canton, 7 dans l'arrondissement une cinquantaine (je suis large) sur le département.
BARAGE A SARKOZY. A SES REPRESENTANTS LOCAUX TELLE ETAIT MON SEUL OBJECTIF.
Bien sûr dans les réunions publiques j'ai été actif, j'ai essayé de me positionner le plus possible.
Aussi si il pouvait y avoir certains rapprochements avec MARS, les alternatifs, avec d'autres partis voir le le MRG, les Verts, le PCF, le PS je trouve que ce serait plus confortable. Je milite également au niveau syndical, c'est vrai que la force dans laquelle je m'exprime sous la banderole, en commission ou en tant que représentant du personnel est alors plus eficace.
J'ajoute que lors du débat sur le traité constitutif, j'ai participé au niveau local à la diffusion de l'information, et que le travail avec les militants associatif ou de la LCR et du PS (noniste) étaient plus que supportable.
En ce qui concerne le leadership de JPC, s'il est incontestable aujourd'hui pour le MRC, la place des autres leaders, de nouvelles générations me semble indispensable pour assurer la pérenité de notre parti, de notre espace de pensée.
Je pense qu'il pourrait en émerger à travers un représentant, l'expression de notre mouvement à l'occasion des prochaines échéances nationales
Amitiés citoyennes.

31.Posté par gasoil le 14/11/2008 09:14
dans riposte laïque :extrait d'un article de Lucette Jeanpierre:
"Ce pays est réellement en manque d’un véritable pôle républicain. Une équipe est à construire. Une équipe pourrait être rassemblée. Nicolas Dupont-Aignan, avec Debout la République, offre une perspective intéressante, condamne la construction européenne actuelle sans concession, et défend les services publics. Jean-Pierre Chevènement, au lieu de servir encore une fois de béquille à un PS irrécupérable, pourrait, avec ses militants du MRC, compléter intelligemment l’apport du maire de Yerres. Et pourquoi pas de vrais républicains de gauche, tels Marie-Noëlle Lienemann ou Jean-Luc Mélenchon, dans cette aventure ? Le député de l’Essonne y aurait davantage sa place qu’avec la lamentable Buffet (1,94 %), le démagogue Bové et le bobo-trotskiste de NPA, Besancenot.

Mais saura-t-il avoir cette audace, pour offrir enfin le débouché politique républicain qui manque tant à ce pays, ou bien considérera-t-il encore une fois que son avenir est de courir après l’extrême gauche communautariste ?

Lucette Jeanpierre

"

32.Posté par gasoil le 14/11/2008 10:06
à furaxauboulot
Mais essayons de ne pas "pourrir" ce blog avec nos points de désaccord personnels.

Vous sous-entendez que je veux me "débarrasser" de JPC, alors qu'il est à mes yeux l'unique personne politique qui ait une analyse aussi pointue et raisonnée. De plus aucun autre en France n'a,à ce jour, sa "poly-compétence". Je ne peux donc pas vous laisser dire cela !

Je suis juste atterré par la stratégie qu'il semble dessiner en espérant construire quoi que ce soit avec le PS. Ce parti qui n'a plus aucun logiciel ni conviction, nous offre un triste spectacle et n'a donc aucune chance de faire naître l'Espoir chez des électeurs. Et je ne pourrais pas suivre cette "stratégie" qui aboutirait à un échec certain.

Ayons l'honnêteté de dire que notre parti ne fait pas grand bruit alors que nos idées ont un réel écho chez les citoyens, attention, je n'en reporte pas la responsabilité sur JPC.

Je souhaite plus que tout que l'"Appel à une refondation de toute la gauche " se fasse sur des bases réellement républicaines, et que toutes les forces fusionnent sur ce projet, qu'on soit du MARS du PG du PC , et si de bonnes âmes du PS y adhèrent tant mieux...

Je suis un chevènementiste convaincu, soyez-en sûr !

33.Posté par RepMod le 14/11/2008 11:05
Je suis tout à fait d'accord avec l'analyse de gasoil qui est sur la même ligne que furax.

34.Posté par mc bob le 14/11/2008 14:56
Messieurs,

Il n'y a pas de desaccord sur le corpus et la necessite d'un grand proramme republicain rassembleur.

Le desaccord est strategique et il est le meme depuis 15ans et nous n'avancons guere ce qui est triste.

Je suis d'accord avec Lucette Jeanpierre.

-Melenchon fait une erreur de taille en se tournant vers la gauche de la gauche qui ne represente plus rien, qui n'a rien a proposer...et est le meilleur ami de Sarkozy.

-JPC est un grand homme politique, mais ses alliances et strategie pour le MDC-MRC depuis 15ans n'ont pas donne de lisibilite au MRC. J'ai bien peur qu'il ne prenne encore des mauvaises decisions.

En ce qui me concerne le relevement de la France ne peut PAS passer par une posture gaucho-republicaine mais Gaullo-chevenementiste car c'est le que se trouvent les reponses, notre histoire et le peule francais. Je prefererais donc passer a DLR et travailler a leur nouvelle dynamique si le MRC devait se perdre dans de nouvelles alliances impossibles.

Enfin, une derniere chose: nous reflechissons ici en militants et sympathisants. Melenchon, JPC et autres reflechissent aussi "personnalites et carrieres"......cela fait une grande difference.

35.Posté par BA le 14/11/2008 21:46
Ce qu'il faudrait faire, c'est présenter une liste des Républicains NONistes aux élections européennes de juin 2009.

Est-ce que c'est MISSION IMPOSSIBLE ?

36.Posté par furaxauboulot le 15/11/2008 11:50
mc bob , je suis d'accord avec votre analyse sauf sur un point : JPC pense avant tout à sa carrière". Certes le but de tout homme politique est de faire en sorte d'accéder au pouvoir mais résumer le personnage à cela n'est pas exact. JPC a toujours été socialiste. Il a reproché au PS depuis bien longtemps de ne plus l'être. Il a alors créé le MDC rassemblant l'aile gauche de ce PS . Elle se caractérisait par son Républicanisme. Elle a donc séduite des radicaux mais aussi des gaullistes car JPC reprenait bon nombre de principes dont l'indépendance nationale etc.
Cela a abouti logiquement à l'épisode de 2002 qui s'est avéré un échec. Il en a tiré les conséquences mais a perdu en route une bonne partie des deux catégories précitées. Maintenant , son espoir est que le PS redevienne socialiste comme dans les années 70. C'est cohérent. Reste qu'il a toujours une vive sensibilité gaulliste ou gaulienne , comme on voudra. Il reste dans sa logique. A chacun ensuite de se positionner et malgré l'attachement à son égard de faire d'autres choix. Il n'en est pas moins vrai que la sensibilité gaulliste est bien représentée dans sa mouvance. Mitterrand en avait déjà récupéré quelques uns. Je lui reste intégralement fidèle mais il est vrai que le PS n'est pas ma tasse de thé et que je me sentirais probablement plus à l'aise chez NDA qu'avec des socialistes. Je suis beaucoup plus réeservé en ce qui concerne le MRC dont je suis membre mais qui ne répond pas à mon attente. La position est difficile ; je le sais...

37.Posté par jo le 15/11/2008 15:50
Quel temps perdu ici à parler de PDG ( PDG !!! c'est de l'humour ?) , le même temps perdu par les socialistes autour (?) du modem et de F Bayrou ; s'ils voulaient les remettre au centre de la vie politique,ils ne s'y prendraient pas autrement !



38.Posté par Claire Strime le 15/11/2008 16:01
Dans les comités trucmuches qui se sont battus pour le "NON de gauche" ou le "NON républicain" au référendum de 2005 et qui ont essayé de faire quelque chose après, il n'y avait pas que des éclopés de la politique, inorganisés et alterneuneus professionnels loin de là!!!
Au contraire pour la première fois depuis longtemps, nombreux étaient ceux/celles qui cherchaient quelque chose et avient de (trop) grandes illusions.
Ensuite il y eut c'est vrai le spectacle lamentable donné par la gauche et l'extrême gauche communautaristes, puis l'échec des candidatures Bové et Buffet et l'absence au premier tour des présidentielles de la gauche républicaine et noniste.

Les jeunes loups de la LCR-NPA ont réussi à s'emparer d'une partie de la dépouille, c'est maintenant le tour des vieux renards d'aller chercher l'essentiel de la viande encore fraiche.

Est-il absurde de penser que le MRC ne pourrait trouver un terrain d'entente, en restant ferme sur ses positions, avec le PCF(avec qui il combattit Maastricht) et avec les dirigeants de PRS (avec qui il combat le communautarisme), au moins pour tester l'affaire, aux européennes?

Faites vite; bientôt il ne restera plus que les restes pour les charognards.

39.Posté par Julien Landfried le 15/11/2008 16:46
A Claire Strime que je lis toujours avec beaucoup d'attention :
le PCF est lui-même touché par un phénomène de décomposition idéologique qui n'est pas moins inquiétant que celui du PS. La campagne de MG Buffet à l'élection présidentielle en 2007 est à cet égard édifiante : victimisme, course après Besancenot mais sans le talent médiatique du candidat de la LCR, absence de visée géopolitique et d'analyse de la mondialisation, etc.

Le départ de Mélenchon du PS n'est pas clair sur le plan idéologique (pourquoi ? et pourquoi maintenant ? aurait-il quitté le PS si Delanoë était arrivé en tête ? etc.) et ses choix tactiques (appel du pied au NPA, faux masque de la LCR ; recyclage des différents groupuscules qui avaient en vain pensé qu'on pouvait séparer le non de droite du non de gauche au TCE avec leur candidature antilibérale en 2007, montage qui a accouché d'une souris) peuvent laisser songeur...
Pour autant, un dialogue constructif et fraternel doit s'ouvrir avec le parti du Mélenchon, et soyez sûr que nous examinerons avec attention les propositons de dialogue de Mélenchon et ses amis.

JL

40.Posté par furaxauboulot le 15/11/2008 22:13
L'ensemble des contributeurs à ce site se réjouira du satisfecit accordé par JL à la pertinence des analyses de CS , non exclusif bien entendu de l'attention égale qu'il porte à ceux qui trés régulièrement apportent leur analyse.
Concernant Mélenchon , je ne peux qu'inviter JL à relire ce que j'ai rapporté plus haut et qui n'est nullement de bonne augure. Un évident mépris pour JPC et une volonté de lui piquer ses troupes.Au royaume des borgnes , les aveugles seraient-ils rois ?

41.Posté par furaxauboulot le 16/11/2008 13:29
Un congrés de Reims qui ne rehausse pas l'image du PS. SR arrivée en tête précédemment se présente dans la logique des choses. BD se retire de la compétition sans consigne de vote. ce sont ses supporteurs qui feront la différence jeudi prochain.MA , plus à gauche , n'a pas réussi à convaincre un BH plus encore à gauche de se retirer . Les idées sont visiblement passées à l'arrière plan au profit des leaderships. BH partira-t'il chez Mélenchon en cas de victoire de SR ? Peu probable car là encore , il n'y a pas de place pour tout le monde dans le fauteuil de PDG. Un tour de force : avoir fait de facto de François BAYROU l'arbitre des élégances au PS. L'ère des recompositions serait-elle venue. D'un côté : NPA + PDG+PC+ une partie des verts+ MRC ( ??????) et de l'autre PS + PRG+l'autre partie des Verts+ MoDem ( en termes d'alliances électorales bien sûr ) .
Je n'aimerais pas être à la place de JPC. S'il opte pour la première famille recomposée , le voit-on cotoyer notre facteur de Neuilly et Mélenchon ? Sinon , comment s'allier avec des européistes béats ? Pas de réponse à attendre a priori d'ici jeudi prochain , devoir de non-ingérence oblige.
Ouvrez la lumière , on y verra plus clair.

42.Posté par furaxauboulot le 16/11/2008 13:32
47% des Français pensent que le PS devrait s'allier aux centristes
NOUVELOBS.COM | 16.11.2008 | 09:33
8 réactions
Selon l'Ifop, 47% des Français pensent que le PS devrait se rapprocher du parti de François Bayrou. Mais 48% penchent pour une alliance avec les autres partis de gauche et d'extrême-gauche.



Le président du MoDem, François Bayrou

(c) AFP
Près d'un Français sur deux (47%) pensent que le Parti socialiste, à l'avenir, devrait passer en priorité des alliances avec le centre et le Mouvement démocrate de François Bayrou, selon un sondage Ifop paru dans Dimanche Ouest France du 16 novembre.
Pour 31% des personnes interrogées, le PS devrait plutôt conclure des alliances avec les autres partis de la gauche: le Parti communiste, le Parti radical de gauche et les Verts.17% des Français privilégieraient une alliance du PS avec le parti d'Olivier Besancenot. Au total, 48% des sondés jugent que le PS doit s'allier à la gauche.
5% des personnes interrogées ne se prononcent pas.

- Sondage réalisé par téléphone du 13 au 14 novembre auprès d'un échantillon national de 957 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas.
(avec AP)

43.Posté par Claire Strime le 16/11/2008 17:58
Faut-il accorder une importance disproportionnée à leur poids réel aux positions et actions de groupes comme le Mars, gauche républicaine etc...Je sais bien d'où ils proviennent et c'est peut-être ce qui explique cette attention démesurée.
Le manque de clarté idéologique ce n'est peut-être pas à PRS qu'il est le + flagrant mais dans des trucs comme l'appel Politis ou les "communistes unitaires".
Quant à la sortie du PS pourquoi pas plus tôt? Seul l'intéressé pourrait y répondre mais il me semble qu'il a d'abord misé sur une action à l'intérieur du courant Fabius, ensuite il a attendu les municipales et le congrès de Reims, ce qui peut se comprendre tactiquement. Sinon on pourrait lui reprocher d'être resté au PS en 1993 (après Maastricht) et d'être resté dans l'erreur trop longtemps (mais s'il ne fallait marcher qu'avec des gens qui ont tjrs été d'accord avec vous, on n'irait pas loin).
Oui les positions du PCF dans de nombreux domaines, y compris et surtout l'Europe et le communautarisme témoignent de la décomposition idéologique; mais ne faut-il pas chercher, par les moyens adéquats, à le mettre en face de son rôle historique?
MRC, PRS, PCF sont des forces avec des histoires et certaines positions différentes, dans la difficile situation actuelle personne ne leur demandera de faire l'unité pour l'unité mais alliance et compromis sont-ils à bannir d'avance?

44.Posté par furaxauboulot le 16/11/2008 19:52
On met heureusement en avant ici les idées et un nécessaire socle commun au moins a minima. Pour autant , est-ce que l'avenir ne nous réserve pas la mauvaise surprise de l'envoi aux oubliettes des idéologies ... et des idées ; au profit de l'instinct et de la polarisation sur la personnalité des leaders politiques ? Est-ce que la complexité de la situation actuelle ne va pas se résumer à un débat "pour ou contre NS"? Ne sommes nous pas entrés dans l'ère d'une politique au rabais où l'affect prime ? SR par exemple se comporte en prédicatrice à l'américaine , pleine de bons sentiments et de slogans simplistes. NS avancera son bilan d'homme en place , aux manettes aux pires moments de la crise avec en prime sa présidence de l'UE et ses sorties contre l'ultra-libéralisme que tout quidam n'a pu qu'appaudir ? Un volontariste dont la popularité se traduit par des résultats de sondage plus flatteurs que par le passé. Regardons au PS. Hamon est inconnu du grand public. La différence entre Aubry et Royal ? Demandez donc dans la rue ce qui les distingue. Que se passe-t'il dans ce contexte ? La plus emblèmatique emporte la mise sauf entourloupe d'appareil et comme la césure se fait sur la question "pour ou contre NS" , les sondages mettent en évidence un appui à la thèse PS+Modem. Nous passons nos réflexions à la moulinette de l'intelect. C'est trés bien mais est-ce que le train ne passe pas sur le quai sans qu'on y monte pendant ce temps-là ? Est-ce qu'à l'UMP on se pose ce genre de question ? Il est normal que dans l'opposition on recherche un corpus commun , surtout dans la tradition de la gauche. Pour autant , il ne faut pas oublier la part du rêve et donc du mythe. A ce stade , soit on glorifie la classe ouvrière , vieux mythe qui n'est plus d'actualité , soit les victimes de l'ultra-libéralisme , ce qui est déjà plus pertinent. On ne dira jamais assez qu'il faut répondre à l'attente des classes moyennes . Les faire pencher de notre côté , tel est l'enjeu. Le clivage droite / gauche tombera trés vite car il est largement artificiel. Comment François Mitterrand a t'il gagné en 81 à votre avis ?

45.Posté par Claire Strime le 17/11/2008 12:05
Mitterrand a gagné avec les positions de principe votées au congrès de Metz (1979) marginalisant M.Rocard.

La force tranquille c'était 3 mois avant le 1er tour de 1981, et il a enlevé le rouge-rosâtre de l'affiche avec le clocher 15 jours avant.

Pas la peine d'aller trop vite avant le nécessaire "Rassemblement des Français".

46.Posté par gasoil le 18/11/2008 14:52
B.Hamon trouve que "ça dégénère"
ce jour à 13h

""""
Benoît Hamon, candidat à la succession de François Hollande, se dit "inquiet" de la tournure prise par la course à la direction du PS, affirmant que "ça dégénère" avec le risque d'une "disparition du parti". "J'ai l'impression qu'on a désormais plus de colère entre socialistes que contre la droite, juge le jeune représentant de la gauche du parti qui brigue la succession de François Hollande." Je ne suis pas très confiant dans ce que sera l'avenir du parti si cet esprit de revanche (...) continue à irriguer ce congrès", déclare le député européen sur France 2, évoquant l'affrontement entre Ségolène Royal et "les éléphants" du PS.
"""""""""""

47.Posté par furaxauboulot le 18/11/2008 15:37
Oui , surtout que voilà maintenant DELANOE à la remorque d'AUBRY. D'un jour à l'autre , voire d'une heure à l'autre , la donne change. Pourquoi ? Cela n'est pas sérieux et cela ressemble à des magouilles de marchands de tapis. C'est vraiment lamentable , totalement inaudible et de nature à décrédibiliser le PS qui n'avait pas besoin de ce nouvel épisode. Lamentable.....

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