Avec Serge Ravanel, la France perd l’un des meilleurs de ses fils

Je réitère le propos d'hier. Serge Ravanel est longuement interrogé par André Harris et Alain de Sédouy dans le film de Marcel Ophuls " le chagrin et la pitié" , sorti en 69 et que tout amateur d'Histoire se doit d'avoir vu au moins une fois. Nous sommes loin dans ce film particulièrement long de la geste gaullienne en vigueur à l'époque et que je suis d'autant plus à l'aise de modérer que je suis un fervent gaulliste. On y voit notamment un Pierre Mendés France particulièrement touchant , Serge Ravanel , déçu de l'attitude du général De Gaulle ( peu attentif à la resistance de l'intérieur ) , d'autres résistants issus de la droite dure d'avant guerre comme le colonel Du Jonchay , un Christian De La Mazière ( rêveur casqué , cf. l'ouvrage intitulé idem ) que l'on a du mal à haïr malgré son engagement dans la Waffen SS., un Chambrun qui tente désespérément de réhabiliter Laval etc...