Jean-Pierre Chevènement, sénateur et ancien ministre de la Défense, a déclaré lundi à Nouméa que la France devait "renforcer son intérêt" pour le Pacifique, qui est une "région stratégique", à l'occasion d'une mission du Sénat en Océanie.
Une délégation de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, conduite par son vice-président Didier Boulaud (Nièvre, socialiste) et dont fait partie M. Chevènement, est arrivée lundi en Nouvelle-Calédonie.
Les sénateurs ont auparavant séjourné en Australie où ils ont notamment rencontré Stephen Smith, ministre de la Défense. Ils évaluent la place de la France dans la région, en particulier au travers des relations de la Nouvelle-Calédonie dans la zone, dans la perspective de la rédaction du prochain Livre blanc de la Défense.
"Nous devons renforcer notre intérêt pour cette partie du globe. Le Pacifique est une région absolument stratégique pour le monde, et la France se doit d'y être, à un moment où les équilibres mondiaux sont bouleversés", a déclaré M. Chevènement.
Une délégation de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, conduite par son vice-président Didier Boulaud (Nièvre, socialiste) et dont fait partie M. Chevènement, est arrivée lundi en Nouvelle-Calédonie.
Les sénateurs ont auparavant séjourné en Australie où ils ont notamment rencontré Stephen Smith, ministre de la Défense. Ils évaluent la place de la France dans la région, en particulier au travers des relations de la Nouvelle-Calédonie dans la zone, dans la perspective de la rédaction du prochain Livre blanc de la Défense.
"Nous devons renforcer notre intérêt pour cette partie du globe. Le Pacifique est une région absolument stratégique pour le monde, et la France se doit d'y être, à un moment où les équilibres mondiaux sont bouleversés", a déclaré M. Chevènement.
"Une des orientations de notre diplomatie est de resserrer nos partenariats avec les pays émergents: la Chine, l'Inde, le Vietnam, l'Australie...", a-t-il ajouté.
Les moyens matériels et humains de défense de la France dans le Pacifique, au travers de ses trois territoires (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis et Futuna) sont stables, mais les sénateurs ont souhaité que la zone puisse faire l'objet de redéploiements.
Alors que l'influence de la Chine est grandissante au sein des pays insulaires du Pacifique sud, les sénateurs ont souligné "l'importance de la présence de la France, au côté de l'Australie", proche alliée des Etats-Unis.
Interrogée sur l'évolution institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie, où un référendum d'autodétermination doit avoir lieu entre 2014 et 2018, la délégation s'est montrée sceptique quant à l'exercice de la défense.
"J'imagine mal qu'on puisse transférer une charge de cette importance sur une communauté de 250.000 habitants", a déclaré le sénateur Xavier Pintat (UMP).
La mission sénatoriale s'achève jeudi.
Les moyens matériels et humains de défense de la France dans le Pacifique, au travers de ses trois territoires (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis et Futuna) sont stables, mais les sénateurs ont souhaité que la zone puisse faire l'objet de redéploiements.
Alors que l'influence de la Chine est grandissante au sein des pays insulaires du Pacifique sud, les sénateurs ont souligné "l'importance de la présence de la France, au côté de l'Australie", proche alliée des Etats-Unis.
Interrogée sur l'évolution institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie, où un référendum d'autodétermination doit avoir lieu entre 2014 et 2018, la délégation s'est montrée sceptique quant à l'exercice de la défense.
"J'imagine mal qu'on puisse transférer une charge de cette importance sur une communauté de 250.000 habitants", a déclaré le sénateur Xavier Pintat (UMP).
La mission sénatoriale s'achève jeudi.