Le sénateur et ancien ministre Jean-Pierre Chevènement a appelé mardi lors du débat sur l'opération militaire en Libye à "respecter" les "limites" posées par la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'Onu autorisant cette opération.
"La résolution 1973, oui, mais rien que la résolution 1973 !" a lancé le sénateur du groupe RDSE (à majorité PRG).
La résolution "pose des limites qu'il convient d'autant plus de respecter que cinq pays du Conseil de sécurité et pas des moindres se sont abstenus; la Chine, la Russie, l'Inde, le Brésil et l'Allemagne notre partenaire privilégié en Europe", a-t-il souligné.
"Je ne doute pas", a-t-il lancé au Premier ministre, que "votre gouvernement ait le souci de faire prévaloir une interprétation stricte de la résolution 1973". "C'est au peuple libyen et non à une intervention extérieure et encore moins à une intervention de l'OTAN sur le modèle afghan qu'il revient de reconquérir la démocratie", a-t-il exhorté.
"Laissons, s'il le faut, aux peuples arabes le soin d'abréger son pouvoir (du colonel Kadhafi, ndlr). Evitons tout ce qui pourrait donner l'impression que nous voulons imposer à la Libye nos choix politique", a martelé l'ancien ministre de François Mitterrand.
"Ce n'est pas seulement l'intérêt de la démocratie dans le monde arabe et celui, bien compris, à long terme, de Libye, c'est aussi l'intérêt de la France", a-t-il conclu.
"La résolution 1973, oui, mais rien que la résolution 1973 !" a lancé le sénateur du groupe RDSE (à majorité PRG).
La résolution "pose des limites qu'il convient d'autant plus de respecter que cinq pays du Conseil de sécurité et pas des moindres se sont abstenus; la Chine, la Russie, l'Inde, le Brésil et l'Allemagne notre partenaire privilégié en Europe", a-t-il souligné.
"Je ne doute pas", a-t-il lancé au Premier ministre, que "votre gouvernement ait le souci de faire prévaloir une interprétation stricte de la résolution 1973". "C'est au peuple libyen et non à une intervention extérieure et encore moins à une intervention de l'OTAN sur le modèle afghan qu'il revient de reconquérir la démocratie", a-t-il exhorté.
"Laissons, s'il le faut, aux peuples arabes le soin d'abréger son pouvoir (du colonel Kadhafi, ndlr). Evitons tout ce qui pourrait donner l'impression que nous voulons imposer à la Libye nos choix politique", a martelé l'ancien ministre de François Mitterrand.
"Ce n'est pas seulement l'intérêt de la démocratie dans le monde arabe et celui, bien compris, à long terme, de Libye, c'est aussi l'intérêt de la France", a-t-il conclu.