Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du MRC, a appelé mercredi le PS à voter contre, ou du moins à "ne pas prendre part au vote" sur le nouveau traité européen, dont l'adoption par voie parlementaire serait, selon lui, un "viol de la souveraineté populaire".
"Le président de la République, son gouvernement, sa majorité et ceux qui viendraient à la rejoindre vont commettre un viol de la souveraineté populaire", a affirmé l'ancien ministre sur France 5.
"Si certains socialistes veulent rejoindre M. Sarkozy, libre à eux, mais je pense que le PS s'honorerait à voter contre ou en tout cas à ne pas prendre part à un vote qui a toutes les apparences d'une mascarade", a-t-il dit, à la suite du soutien apporté au texte par le maire de Paris Bertrand Delanoë.
Il a aussi épinglé la position de Ségolène Royal en faveur du traité: "elle fait preuve d'une excessive flexibilité", a-t-il dit, estimant que pour reconstruire la gauche "il ne faut pas faire preuve de trop de flexibilité, il faut avoir des convictions et des principes".
M. Chevènement avait soutenu la campagne de la candidate socialiste à la présidentielle.
"M. Sarkozy --voilà l'entourloupe, le subterfuge-- veut nous faire accepter par la lucarne parlementaire ce que le peuple a choisi de sortir par la grande porte du suffrage universel", a-t-il ajouté.
Le président "parlait de mini-traité, une petite souris", mais "c'est un éléphant qu'on nous propose", a affirmé l'ancien ministre, en brandissant les quelque 250 pages du nouveau traité. Il s'agit d'"un texte illisible, il faut être Vichnou avec ses mille bras pour comprendre ce dont il s'agit", a-t-il ironisé.
"Le président de la République, son gouvernement, sa majorité et ceux qui viendraient à la rejoindre vont commettre un viol de la souveraineté populaire", a affirmé l'ancien ministre sur France 5.
"Si certains socialistes veulent rejoindre M. Sarkozy, libre à eux, mais je pense que le PS s'honorerait à voter contre ou en tout cas à ne pas prendre part à un vote qui a toutes les apparences d'une mascarade", a-t-il dit, à la suite du soutien apporté au texte par le maire de Paris Bertrand Delanoë.
Il a aussi épinglé la position de Ségolène Royal en faveur du traité: "elle fait preuve d'une excessive flexibilité", a-t-il dit, estimant que pour reconstruire la gauche "il ne faut pas faire preuve de trop de flexibilité, il faut avoir des convictions et des principes".
M. Chevènement avait soutenu la campagne de la candidate socialiste à la présidentielle.
"M. Sarkozy --voilà l'entourloupe, le subterfuge-- veut nous faire accepter par la lucarne parlementaire ce que le peuple a choisi de sortir par la grande porte du suffrage universel", a-t-il ajouté.
Le président "parlait de mini-traité, une petite souris", mais "c'est un éléphant qu'on nous propose", a affirmé l'ancien ministre, en brandissant les quelque 250 pages du nouveau traité. Il s'agit d'"un texte illisible, il faut être Vichnou avec ses mille bras pour comprendre ce dont il s'agit", a-t-il ironisé.