La première leçon des élections régionales tient au refus des Français de voir leur région identifiée au Front National. Ce qui vaut aujourd’hui dans les régions vaudra demain au niveau national. Le FN reste perçu comme un parti dangereux pour la France et pour son image dans le monde. On ne saurait cependant faire fond sur la permanence de ce réflexe : le FN est aux portes du Pouvoir.
Il faut donc entendre le message envoyé par 6,8 millions d’électeurs : il ne traduit pas seulement une colère aveugle mais un besoin de protection en tous domaines que les partis dits de gouvernement ne devraient pas négliger. Le chômage de masse et notre incapacité trop fréquente à intégrer les jeunes issus de l’immigration sont les deux grands défis historiques auxquels notre pays doit faire face.
L’alerte que représente le score élevé du Front National ne doit pas faire retomber nos dirigeants dans le même sommeil léthargique qu’après 2002. A ce niveau de puissance, le FN entraînera une recomposition du paysage politique français autour de lui, si les partis de gouvernement sont incapables de modifier radicalement leur logiciel.
Il faut donc entendre le message envoyé par 6,8 millions d’électeurs : il ne traduit pas seulement une colère aveugle mais un besoin de protection en tous domaines que les partis dits de gouvernement ne devraient pas négliger. Le chômage de masse et notre incapacité trop fréquente à intégrer les jeunes issus de l’immigration sont les deux grands défis historiques auxquels notre pays doit faire face.
L’alerte que représente le score élevé du Front National ne doit pas faire retomber nos dirigeants dans le même sommeil léthargique qu’après 2002. A ce niveau de puissance, le FN entraînera une recomposition du paysage politique français autour de lui, si les partis de gouvernement sont incapables de modifier radicalement leur logiciel.
La deuxième leçon de ce scrutin est l’indistinction dans laquelle les Français confondent désormais la gauche et la droite. Celle-ci est très loin du « grand chelem » qu’elle espérait. Sur sept régions conquises, trois l’ont été avec le concours de la gauche. M. Sarkozy sort affaibli de ces élections dont il attendait beaucoup.
Le parti socialiste quant à lui fait mieux que limiter les dégâts. Outre les trois régions qui lui paraissaient acquises, il en gagne deux qui ne l’étaient pas au soir du premier tour : le Centre-Val de Loire et la Bourgogne Franche-Comté. Pour autant, les grandes régions industrieuses et peuplées qui concentrent la plupart des métropoles sont désormais dominées par la droite. Le parti socialiste garde son emprise sur les régions rurales ou de villes moyennes. S’il veut reprendre l’ascendant, il lui faut plus que jamais changer de cap.
Notons que la treizième région, la Corse, voit la progression des séparatistes arrivés en tête et en position d’arbitrage grâce au concours constant depuis des décennies des partis de gouvernement. Avec le pays basque qu’il est question d’ériger en intercommunalité unique, c’est un dossier à suivre …
Le parti socialiste quant à lui fait mieux que limiter les dégâts. Outre les trois régions qui lui paraissaient acquises, il en gagne deux qui ne l’étaient pas au soir du premier tour : le Centre-Val de Loire et la Bourgogne Franche-Comté. Pour autant, les grandes régions industrieuses et peuplées qui concentrent la plupart des métropoles sont désormais dominées par la droite. Le parti socialiste garde son emprise sur les régions rurales ou de villes moyennes. S’il veut reprendre l’ascendant, il lui faut plus que jamais changer de cap.
Notons que la treizième région, la Corse, voit la progression des séparatistes arrivés en tête et en position d’arbitrage grâce au concours constant depuis des décennies des partis de gouvernement. Avec le pays basque qu’il est question d’ériger en intercommunalité unique, c’est un dossier à suivre …