Jean-Pierre Chevènement a affirmé que le traité de Lisbonne était "juridiquement mort" après le non irlandais et il a appelé la gauche à "réévaluer le rôle de la nation" pour "redresser la construction européenne dans un sens plus social et plus indépendant".
"Le traité de Lisbonne est aujourd’hui juridiquement mort", déclare le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) dans un entretien au Monde daté de samedi.
Pour lui, "les causes de la profonde désaffection" des Européens pour l'UE sont "l’absence de démocratie et le caractère antisocial de l’Europe telle qu’elle se fait".
"Le traité de Lisbonne est aujourd’hui juridiquement mort", déclare le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) dans un entretien au Monde daté de samedi.
Pour lui, "les causes de la profonde désaffection" des Européens pour l'UE sont "l’absence de démocratie et le caractère antisocial de l’Europe telle qu’elle se fait".
"C’est une Europe livrée à une concurrence interne des systèmes fiscaux et sociaux qui pousse vers le bas. D’une certaine manière, le non irlandais sanctionne cette régression", estime l'ancien ministre, partisan du non à la Constitution européenne en 2005.
Selon lui, "la gauche a un énorme travail à faire pour comprendre les raisons de ce rejet". Elle doit "réévaluer le rôle de la nation, en France comme dans les autres pays, pour redresser la construction européenne dans un sens plus social et plus indépendant".
A la veille du Congrès du MRC samedi et dimanche au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), M. Chevènement a rappelé que ce Congrès "va lancer un appel" pour le rassemblement de la gauche. Il va en "définir des étapes, comme les forums de l’unité qui pourraient déboucher sur des assises de la gauche en 2009".
"Il faut à la gauche un électrochoc, au plus tard en 2011, pour qu’elle puisse se rassembler", juge M. Chevènement, doutant qu'une "orientation claire" sorte du Congrès du PS en novembre. "Mais quand arrivera le moment de désigner le ou les candidats pour la campagne présidentielle, le sentiment de l’urgence peut conduire à ce rassemblement".
Selon lui, "la gauche a un énorme travail à faire pour comprendre les raisons de ce rejet". Elle doit "réévaluer le rôle de la nation, en France comme dans les autres pays, pour redresser la construction européenne dans un sens plus social et plus indépendant".
A la veille du Congrès du MRC samedi et dimanche au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), M. Chevènement a rappelé que ce Congrès "va lancer un appel" pour le rassemblement de la gauche. Il va en "définir des étapes, comme les forums de l’unité qui pourraient déboucher sur des assises de la gauche en 2009".
"Il faut à la gauche un électrochoc, au plus tard en 2011, pour qu’elle puisse se rassembler", juge M. Chevènement, doutant qu'une "orientation claire" sorte du Congrès du PS en novembre. "Mais quand arrivera le moment de désigner le ou les candidats pour la campagne présidentielle, le sentiment de l’urgence peut conduire à ce rassemblement".