L'avenir du gouvernement "se jouera" sur la renégociation du traité de discipline budgétaire européen dans le sens de la croissance, a estimé mardi sur LCI le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), Jean-Pierre Chevènement.
"L'avenir du gouvernement de la gauche se jouera sur la renégociation du traité aujourd'hui purement disciplinaire et purement punitif" qui a été signé par Nicolas Sarkozy, a dit l'ancien ministre.
Selon lui, "il faut peut-être en revoir le calendrier, en changer un peu les perspectives et puis y ajouter ces moteurs de croissance".
"Il faut tout mettre sur la table et discuter. Le rôle de la Banque centrale (européenne) doit par exemple figurer au menu des discussions", a estimé M. Chevènement.
L'ancien ministre s'est prononcé d'autre part, en réponse à une question, en faveur du maintien de la Grèce dans la zone euro, à la création de laquelle il fut pourtant fermement opposé.
"Il vaut mieux ne pas sortir la Grèce, conserver l'unité de la zone euro et revoir les règles de la zone euro pour permettre en effet à des pays en difficulté de ne pas emprunter à des taux mirobolants", a-t-il souligné.
"Ce n'est pas tenable", a-t-il en effet estimé, prenant les exemples de l'Espagne et de l'Italie.
Jean-Pierre Chevènement a d'autre part laissé entrevoir sa déception qu'aucun membre de son parti n'ait été retenu pour figurer dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. "Vexé? Non. Mais je l'ai regretté", a-t-il confié.
"L'avenir du gouvernement de la gauche se jouera sur la renégociation du traité aujourd'hui purement disciplinaire et purement punitif" qui a été signé par Nicolas Sarkozy, a dit l'ancien ministre.
Selon lui, "il faut peut-être en revoir le calendrier, en changer un peu les perspectives et puis y ajouter ces moteurs de croissance".
"Il faut tout mettre sur la table et discuter. Le rôle de la Banque centrale (européenne) doit par exemple figurer au menu des discussions", a estimé M. Chevènement.
L'ancien ministre s'est prononcé d'autre part, en réponse à une question, en faveur du maintien de la Grèce dans la zone euro, à la création de laquelle il fut pourtant fermement opposé.
"Il vaut mieux ne pas sortir la Grèce, conserver l'unité de la zone euro et revoir les règles de la zone euro pour permettre en effet à des pays en difficulté de ne pas emprunter à des taux mirobolants", a-t-il souligné.
"Ce n'est pas tenable", a-t-il en effet estimé, prenant les exemples de l'Espagne et de l'Italie.
Jean-Pierre Chevènement a d'autre part laissé entrevoir sa déception qu'aucun membre de son parti n'ait été retenu pour figurer dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. "Vexé? Non. Mais je l'ai regretté", a-t-il confié.