Jean-Pierre Chevènement présente sa contribution à l'ouvrage collectif "Notre intérêt national. Quelle politique étrangère pour la France?", sous la direction de Thierry de Montbrial et Thomas Gomart, Editions Odile Jacob, janvier 2017.Agenda et médiasJean-Pierre Chevènement était l'invité de l'émission Polonium, animée par Natacha Polony, sur Paris Première, mercredi 22 février 2017.Jean-Pierre Chevènement était l'invité de l'émission Répliques sur France Culture, animée par Alain Finkielkraut. Le thème était "Les nouveaux défis de la France", avec Pierre Lellouche.
Répliques 11 février 2017 (48.25 Mo)
Les actes du colloque du 14 novembre 2016 sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.
Jean-Pierre Chevènement était l'invité des Mardis des Bernardins le 24 janvier. La conférence est podcastée ci-dessous.
Présentation :
L’Europe a-t-elle tenu les promesses présentées par les pères fondateurs du projet européen ? De quelle manière les citoyens européens peuvent-ils se réapproprier ce projet ? Brexit, montée en puissance des partis souverainistes, crise économique… Comment l’Europe peut-elle faire face aux multiples défis qui se présentent à elle ?
Source : France Culture Entretien de Jean-Pierre Chevènement à La Provence, propos recueillis par Marie-Cécile Berenger, mercredi 11 janvier 2017.
La Provence: Vous dressez un diagnostic inquiétant de la mondialisation...
Jean-Pierre Chevènement: Nous sommes frappés depuis 30 ans par la désindustrialisation, un chômage de masse, une certaine désagrégation du pays, et maintenant la montée du terrorisme djihadiste. C'est la conséquence de cette mutation du capitalisme qui a entraîné "la gouvernance par les nombres". Les phénomènes comme le Brexit sont les symptômes d'un monde qui va changer de paradigme. On sent un recentrage au moins des grands pays sur ce qu'on aurait appelé autrefois une sphère de co-prospérité, on va voir l'Amérique se replier sur elle-même, la Chine entraîner l'Asie dans son orbite. L'Europe a encore sa place ? La question est de savoir si l'Europe peut modifier son modèle de développement imposé par l'Allemagne, un modèle mercantiliste. Il est temps qu'en France, une voix s'élève pour rectifier la trajectoire. L'Europe a toujours sa place mais il faut qu'elle la taille en partenariat étroit avec la Russie. Quel serait votre candidat idéal à la présidentielle ? Fillon pour la politique étrangère, Valls pour les soucis de l'État, de l'ordre public, de la lutte contre le terrorisme, Montebourg pour le made in France, la politique industrielle, l'État stratège et la critique de la politique européenne. Le pays attend une vision cohérente à long terme et aujourd'hui, il n'a pas son compte. Jean-Pierre Chevènement était l'invité de Laurence Ferrari sur ITélé, mardi 3 janvier 2017.Entretien de Jean-Pierre Chevènement au quotidien algérien El Watan, propos recueillis par Hacen Ouali, mercredi 28 décembre 2016.
El Watan: Vous êtes officiellement nommé président de la Fondation pour l’islam de France ; quelles sont les missions fixées à cette organisation ?
Jean-Pierre Chevènement: La Fondation est une institution laïque. Son objet est purement profane : culturel, éducatif et social. C’est un pont entre l’islam et la république. Mais tout ce qui est religieux (construction de mosquées, formation religieuse des imams) relève d’une association cultuelle, encore à constituer. Avez-vous senti une adhésion des principaux acteurs musulmans à la démarche de la Fondation ? La Fondation compte une majorité de musulmans au sein de son conseil d’administration et son conseil d’orientation. Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), créé en 2009, est membre de droit du conseil d’administration de la Fondation. Pour ma part, j’entends travailler en étroite liaison avec le CFCM. Celui-ci vient de créer un «conseil religieux» et a adopté une «charte de l’imam». Il prévoit d’accorder une «recommandation» aux imams qui auront été formés en direction des mosquées. L’Etat a créé des diplômes universitaires pour la formation juridique et civique. Il existe également des diplômes de français pour ceux qui ne maîtrisent pas la langue. La formation religieuse relève d’institutions purement musulmanes. Des pays comme l’Algérie, le Maroc, l’Egypte ou la Turquie auront-ils un concours à apporter à la Fondation ? Les pays que vous venez de citer ont conclu des accords avec le ministère de l’Intérieur pour ce qui concerne la formation des imams détachés. La Fondation développera bien entendu un programme d’échanges avec les pays musulmans concernant la connaissance du fait religieux musulman avec lequel nos concitoyens doivent se familiariser. Il y a 4 à 5 millions de résidents de culture musulmane en France qui, pour la plupart, sont des citoyens français. L’objectif de la Fondation est de les rendre pleinement citoyens en assurant leurs droits. Ils sont une part de l’identité et de l’avenir de la France. C’est un fait qui doit entrer dans la conscience collective. La France est faite de strates diverses qui, au fil du temps, ont constitué une même nation. L’essentiel est que cela se fasse sur la base des principes républicains. La France a une personnalité structurée, comme l’écrivait Jacques Berque, que les apports successifs doivent préserver. |
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