Le lancement du mouvement politique "Refondation républicaine", dont Jean-Pierre Chevènement sera le président d'honneur, aura lieu ce mercredi 27 avril à 10h à l’auditorium du 18, rue de Bellechasse 75007 Paris.


Lancement du mouvement politique "Refondation républicaine"
« Refondation républicaine » entend rendre vie aux idées républicaines, au-delà des différences de sensibilités légitimes en démocratie. Elle réunit des citoyens de tous bords qui veulent donner sens au quinquennat qui s’ouvre. Elle œuvrera à un véritable redressement de la France, appuyé sur la reconquête de l’indépendance en tous domaines, sur la relance du nucléaire et sur le plan d’investissement « France 2030 » annoncés par le président de la République.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 26 Avril 2022 à 18:54 | Permalien | Commentaires (10)

Tribune de Jean-Pierre Chevènement pour Le Monde, publiée le mardi 19 avril 2022.


Tribune dans Le Monde : «La réélection d’Emmanuel Macron est essentielle pour que la France surmonte les fractures qui la traversent»
La réélection d’Emmanuel Macron est essentielle pour que la France surmonte les fractures qui la traversent, économiques et sociales, mais aussi et peut-être surtout culturelles. La désindustrialisation frappe la France depuis quatre décennies, plus que tout autre pays européen. Arrêtons-nous d’abord sur ces fractures économiques et sociales.

La crise liée au Covid-19 a révélé l’étendue et la profondeur de nos dépendances. Le déficit commercial a atteint 85 milliards d’euros en 2021. Dans le même temps, l’excédent commercial allemand tutoyait, chaque année, les 200 milliards d’euros. Cela veut dire que, depuis près de vingt ans, la position extérieure nette de la France n’a cessé de se dégrader. Ce n’est pas ainsi qu’on prépare l’avenir du pays.

Ce n’est donc pas un hasard si Emmanuel Macron a placé le « pacte productif » au cœur de son projet. La réindustrialisation est l’âme de notre nation et une nécessité impérieuse pour quiconque entend protéger notre « Etat-providence » et nos grandes conquêtes sociales de l’après-seconde guerre mondiale. C’est le sens de l’action d’Emmanuel Macron au cours des dernières années.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 19 Avril 2022 à 11:30 | Permalien | Commentaires (12)

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



Hommage de Jean-Pierre Chevènement


La Franche-Comté s'honore d'avoir compté parmi ses enfants, Michel Bouquet, un des plus grands acteurs de tous les temps.

C'est une peine profonde pour tous ceux qui, au-delà de son immense talent, appréciaient l'homme fin et spirituel qu'était Michel Bouquet. J'exprime à sa famille toute ma tristesse.
Mots-clés : Michel Bouquet

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 14 Avril 2022 à 12:37 | Permalien | Commentaires (30)

Un meeting de soutien à Emmanuel Macron aura lieu le mardi 19 avril à 18h30 à la Maison du Peuple de Belfort (salle 327), à l'initiative de Jean Pierre Chevènement et du parti Refondation républicaine.


Meeting de soutien à Emmanuel Macron à Belfort
Interviendront à cette occasion :
- Brigitte Vu, ingénieur en efficacité énergétique des bâtiments, enseignant chercheur au département énergie à l'UTBM, présidente du Comité de réélection d'Emmanuel Macron du Territoire de Belfort (Crem) ;
- Christophe Grudler, député européen, conseiller municipal de Belfort ;
- Denis Sommer, député du Doubs ;
- et Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre, président d'honneur de Refondation républicaine.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 14 Avril 2022 à 10:42 | Permalien | Commentaires (17)

Entretien de Jean-Pierre Chevènement au journal "Marianne", propos recueillis par Natacha Polony, Franck Dedieu et Étienne Campion, vendredi 8 avril 2022.


Entretien de Jean-Pierre Chevènement à Marianne : "Emmanuel Macron fait l’objet d’un procès politique permanent que je ressens comme injuste"
  • Marianne : Au regard de la guerre en Ukraine, comment définiriez-vous la position géopolitique que la France doit adopter dans les années à venir ? Comment préserver les intérêts du pays dans ce nouvel ordre mondial ?

    Jean-Pierre Chevènement : Il est d’abord urgent de mettre fin à cette guerre honteuse au cœur de l'Europe. Une guerre qu'on pouvait voir venir depuis longtemps, mais à laquelle personne ne croyait. La paix nécessite la proclamation, par l'Ukraine elle-même, de sa neutralité, avec la garantie que pourront lui apporter un certain nombre de puissances – les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies auxquels pourraient s’ajouter selon moi l'Allemagne et la Turquie.

    Pour le reste, le constat d'une éventuelle violation de la neutralité de l'Ukraine devrait être établi à la faveur d’une procédure assez lourde, pour que les Ukrainiens soient rassurés sur leur capacité à se gouverner comme une nation libre et indépendante, démocratiquement. La preuve a été faite dans cette guerre que l'Ukraine, longtemps constitutive de l’Empire russe et alors appelée « Petite Russie », est, certes, une nation récente, mais une nation bien vivante.

Rédigé par Jean Pierre Chevenement le 8 Avril 2022 à 15:26 | Permalien | Commentaires (6)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de l'émission « Le Grand Rendez-Vous » sur CNews et Europe 1, en partenariat avec Les Échos. Il répondait aux questions de Sonia Mabrouk, Mathieu Bock-Côté et Nicolas Barré, dimanche 27 mars 2022.


Entretien sur Cnews et Europe 1 : "Je milite pour une refondation républicaine"
Le passage de Jean-Pierre Chevènement peut être écouté en replay

Verbatim des interventions de Jean-Pierre Chevènement :

"Quand on est engagé dans une guerre, le souci est de la finir. En l’occurrence, il faut que la guerre en Ukraine s’achève le plus rapidement possible parce que cette guerre est un immense malheur qui cause de grandes souffrances. Par conséquent, je pense qu’avant de se livrer à l’exercice traditionnel des injures homériques, on devrait essayer de réfléchir aux conditions qui permettront de rétablir la paix et de faire en sorte qu’une architecture européenne de sécurité puisse se mettre en place. Tel était déjà le souci exprimé par Emmanuel Macron, il y a plusieurs années. Vous vous souvenez des débats que cela a entrainé en France, et même au sein de l’OTAN, car ces préoccupations n’étaient pas considérées comme valables. Récemment, Joe Biden est allé un peu plus loin encore, en demandant un changement de régime. Cela ne se fait pas, même si, naturellement, les Américains y pensent depuis longtemps et que l’on sait qu’entre la parole et l’action il y a souvent un gouffre. Rappelez-vous de l’action en Libye, menée par la France et la Grande-Bretagne, sous l’égide des États-Unis. L’objectif affiché était purement humanitaire. Il s’agissait de protéger les populations de Benghazi. En réalité, cela s’est traduit par un changement de régime et le meurtre de Kadhafi qui, parait-il, a beaucoup impressionné Poutine.

Le langage du changement de régime n’autorise pas le débat et la discussion. Le grand mérite d’Emmanuel Macron c’est d’avoir allié, d’une part, la fermeté incontestable par rapport à l’agression russe et, d’autre part, d’avoir maintenu le fil avec Vladimir Poutine. C’est difficile mais nécessaire car il faudra bien sortir de cette situation."

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 31 Mars 2022 à 17:30 | Permalien | Commentaires (14)

Entretien de Jean-Pierre Chevènement au journal suisse "Die Weltwoche", propos recueillis par Jürg Altwegg, jeudi 31 mars 2022.


Entretien de Jean-Pierre Chevènement à Die Weltwoche : "Le traitement de la Russie par l'Europe avec le « partenariat oriental » a été très maladroit."
  • Die Weltwoche : Vous êtes entré dans l’histoire en tant que ministre de la Défense qui a démissionné pour protester contre la guerre. C’était en 1991, lorsque le président Français F. Mitterrand a envoyé son armée aux côtés des Américains dans la guerre du Golfe contre Saddam Hussein.

    Jean-Pierre Chevènement : Geste historique, non, car je n’ai pas empêché l’essor ultérieur du fanatisme, mais geste original à coup sûr ! Les ministres de la Défense qui démissionnent pour protester contre une guerre qu’ils désapprouvent n’y survivent presque jamais. La guerre que j’avais essayé d’empêcher avait éclaté. J’avais annoncé au président Mitterrand que je démissionnerais en cas d’implication française, car je ne voulais pas cautionner une guerre évitable et qui portait en elle d’immenses catastrophes. F. Mitterrand ne s’attendait pas à ce que je le fasse vraiment, alors que l’opinion publique était devenue favorable à la guerre.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 31 Mars 2022 à 11:25 | Permalien | Commentaires (8)

Entretien de Jean-Pierre Chevènement au journal "L'Opinion", propos recueillis par Marie-Amélie Lombard-Latune, jeudi 17 mars 2022.


Entretien de Jean-Pierre Chevènement dans L'Opinion : "Plus on fait de concessions, plus le niveau de violence augmente et l’imbécilité qui va avec"
  • L'Opinion : Gérald Darmanin arrive en Corse en annonçant que le gouvernement est « prêt à aller jusqu’à l’autonomie ». Est-ce un passage obligé ou une ligne rouge pour vous ?

    Jean-Pierre Chevènement : Nous assistons à un chantage permanent à la violence. Depuis 1975, les gouvernements, quelle que soit leur couleur politique, y compris ceux auxquels j’ai appartenu, sont allés de reculade en reculade. Je déplore l’agression d’Yvan Colonna. Mais légitime-t-elle cette violence ? Les forces de l’ordre en paient le coût et non pas ces braillards plus ou moins appointés par l’Assemblée de Corse dont la présidente, Mme Maupertuis, a signé une tribune d’une insolence rare dans Le Monde. Je souhaite bonne chance à M. Darmanin même si évoquer « l’autonomie » n’aurait pas été ma manière de faire.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 17 Mars 2022 à 11:35 | Permalien | Commentaires (21)
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