Jean-Pierre Chevènement était l'invité le 27 novembre 2006 de l'association Cerise (Centre d'Etudes sur la République, l'Internationalisme et le Socialisme) pour un dîner-débat portant sur son essai La Faute de M. Monnet (Fayard, 2006). En voici l'enregistrement audio.


Mots-clés : europe parti socialiste tce

Rédigé par Chevenement.fr le 29 Décembre 2006 à 11:01 | Permalien

L'Institut national de l'audiovisuel propose sur son site plusieurs milliers d'extraits de journaux télévisés. Un dossier composé de près de 300 documents d'archives est consacré à Jean-Pierre Chevènement et retrace son parcours depuis 1971.



Rédigé par Chevenement.fr le 24 Décembre 2006 à 12:25 | Permalien

Entretien avec Jean-Pierre Chevènement, Institut François Mitterrand, éditions Michel de Maule, août 2006


Entretien de Jean-Pierre Chevènement avec l'Institut François Mitterrand
Cet ouvrage constitue les actes de la rencontre organisée par les Amis de l'Institut François Mitterrand avec le concours de l'Institut François Mitterrand à la Sorbonne, à Paris, le 6 décembre 2005.
Jean-Pierre Chevènement était interrogé par Laure Adler.

Cet ouvrage est disponible à l'achat dans la boutique en ligne de ce site ou par correspondance auprès de l'Institut François Mitterrand.
Mots-clés : françois mitterrand

Rédigé par Chevenement.fr le 23 Décembre 2006 à 15:39 | Permalien

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



J’apprends que Bernard Tapie, se disant effrayé par mon soutien à Ségolène Royal, se jetterait dans les bras de Nicolas Sarkozy.
C’est la meilleure nouvelle pour la gauche et la République en ces fêtes de fin d’année !
Mots-clés : bernard tapie

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 22 Décembre 2006 à 10:57 | Permalien

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



Avant hier, 19 décembre 17h, réunion du comité de campagne de Ségolène Royal au siège du Parti Socialiste. En fait, il s’agit d’une réunion du Bureau National de celui-ci, élargie à deux délégations du MRC et du PRG.


Plan de table : à la gauche de Ségolène Royal, François Hollande et François Rebsamen. A sa droite, moi-même et Jean-Michel Baylet. Ce plan de table n’a évidemment pas de signification politique. Après qu’aient successivement pris la parole François Hollande, François Rebsamen et Michel Sapin, trésorier du Parti Socialiste, Ségolène Royal définit les étapes et les modalités de sa campagne.

Je m’exprime à mon tour, rappelant que trois des nôtres ont siégé en ces lieux comme membres du bureau éaxécutif du PS (Georges Sarre, Jean-Luc Laurent et moi-même), avant que des divergences trop fortes sur le traité de Maastricht nous aient conduits à créer le Mouvement des Citoyens, en 1993, pour pouvoir continuer à défendre dignement nos idées. L’accord politique intervenu le 9 décembre 2006 entre le MRC et le PS doit permettre de dépasser le clivage du « oui » et du « non » au référendum du 29 mai 2005, comme l’a souhaité Ségolène Royal. Ses termes répondent à notre souci de réorienter la construction européenne au service de la croissance et de l’emploi, sans nouvelle « Constitution ». C’est seulement ainsi que pourra être consolidée dans la durée la reconquête des couches populaires que la candidature de Ségolène Royal fait à nouveau pencher vers la gauche. Celle-ci est une chance que nous devons tous apprécier à sa juste valeur pour créer une dynamique de terrain, seule capable de contrebalancer l’omnipotence de Nicolas Sarkozy dans les médias.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 21 Décembre 2006 à 13:02 | Permalien

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



Nicolas Sarkozy hier, dans les Ardennes, s’est efforcé de rattraper Ségolène Royal, en flétrissant l’euro cher, « les dérives financières » et la politique de la Banque Centrale Européenne.

M. Trichet a répondu par avance, le 17 décembre, à Berlin : « Nous sommes indépendants parce que nos régimes démocratiques l’ont voulu ainsi ». En déclarant à la réunion du PSE à Porto : « Ce n’est pas à M. Trichet de décider de l’avenir de nos économies, c’est aux dirigeants démocratiquement élus », Ségolène Royal a implicitement pointé la nécessité de modifier le texte des traités européens concernant les statuts de la BCE.

Il n’est pas possible de prétendre respecter « l’indépendance » de la Banque Centrale, en critiquant seulement son « omnipotence ». Sans doute faut-il affirmer une volonté politique au niveau de l’Eurogroupe qui réunit les ministres des Finances de la zone euro, voire du Conseil des ministres ou du Conseil Européen, afin d’affirmer la compétence des autorités politiques élues en matière de politique de change. C’est la démission de ces autorités politiques qui a conduit la Banque Centrale à utiliser à son profit l’ambiguïté relative du traité de Maastricht sur cette question du change. Mais on ne pourra pas échapper à la réforme des statuts de la Banque Centrale pour introduire parmi ses missions le soutien à la croissance et à l’emploi, sur le modèle du Federal Reserve Board américain ! C’est ce que prévoit l’accord MRC-PS. Cet enjeu doit être clairement énoncé, si nous voulons créer un rapport de forces au sein de l’Union européenne.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 19 Décembre 2006 à 13:52 | Permalien

Le site Chevenement2007.fr devient Chevenement.fr, le blog officiel de Jean-Pierre Chevènement.
Celui-ci continuera à diffuser le carnet de Jean-Pierre Chevènement, ses actualités, son agenda, ses passages médias et ses propositions.


Pensez à mettre à jour vos favoris, vos liens sur vos sites ou blogs et à utiliser les nouveaux fils de syndication du site !
Mots-clés : webcampagne

Rédigé par Chevenement.fr le 18 Décembre 2006 à 21:48 | Permalien

Communiqué de Jean-Pierre Chevènement, Paris, le 18 décembre 2006


Il est proprement sidérant que les autorités de l’Etat – en dehors d’un vœu pieux émis il y a deux mois par Jacques Chirac – n’aient pas cherché à empêcher la fusion entre Euronext, c’est-à-dire au premier chef la Bourse de Paris, et le New York Stock Exchange (YYSE). La Bourse de New York est incomparablement plus puissante. Cette fusion sera en réalité une absorption. A long terme elle entraînera la suprématie de la réglementation et du droit américains en matière boursière. Plus sûrement encore, elle exercera un effet d’éviction à l’égard des entreprises françaises et européennes de taille moyenne du fait de l’introduction à la côte de nouvelles et grosses capitalisations.

Les dirigeants d’Euronext ne se sentent pas en charge de l’intérêt général. Ils renoncent, au nom d’intérêts à courte vue voire purement personnels, à bâtir une alternative européenne à Americanext. Triomphe de la mondialisation. Défaite de l’Europe. L’Etat, en principe responsable du long terme, est scandaleusement aux abonnés absents !
Mots-clés : finance mondialisation

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 18 Décembre 2006 à 19:03 | Permalien
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