L'ancien ministre et président de République moderne, Jean-Pierre Chevènement, s'est dit "certainement" choqué vendredi par le discours en corse prononcé jeudi par l'indépendantiste Jean-Guy Talamoni,
nouveau président de l'Assemblée de l'île.
A la question : "Avez-vous été choqué qu'il [Jean-Guy Talamoni, NDLR) prononce son discours en corse ?", qui lui était posée sur Europe 1, l'ancien ministre de l'Intérieur, en fonction au moment de la négociation d'un nouveau statut de l'île, a répondu : "Certainement".
"Aujourd'hui, la co-officialité de la langue corse, que réclament les nationalistes, d'autres la réclament par ailleurs. Si on votait cette charte des langues régionales et minoritaires, eh bien, il faudrait que les actes de mariage, de décès (...) puissent être rédigés non seulement en français mais dans une soixantaine d'idiomes. Ce serait l'éclatement de l'espace national", a-t-il jugé.
Jean-Pierre Chevènement a par ailleurs qualifié d'"inadmissible" un passage du discours d'installation à la présidence de l'assemblée de Jean-Guy Talamoni. "Nous sommes arrivés ici avec tous ceux qui, comme nous, ont toujours combattu les autorités françaises sur la terre de Corse", a déclaré jeudi le dirigeant indépendantiste.
"Il y a eu pendant la guerre des résistants corses, il y a eu des combattants de la libération corses, il y a eu des gens qui se sont battus pour la France", a réagi M. Chevènement.
Les nationalistes ont pris le pouvoir jeudi en Corse avec l'accession de l'autonomiste Gilles Simeoni à la présidence du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale (CTC), le mini gouvernement de l'île, et l'installation de l'indépendantiste Jean-Guy Talamoni au perchoir de l'Assemblée de Corse.
C'est la première fois, depuis la création de l'Assemblée de Corse en 1982, que les nationalistes, qui ont nettement gagné les élections territoriales des 6 et 13 mars, dirigent les institutions insulaires.
nouveau président de l'Assemblée de l'île.
A la question : "Avez-vous été choqué qu'il [Jean-Guy Talamoni, NDLR) prononce son discours en corse ?", qui lui était posée sur Europe 1, l'ancien ministre de l'Intérieur, en fonction au moment de la négociation d'un nouveau statut de l'île, a répondu : "Certainement".
"Aujourd'hui, la co-officialité de la langue corse, que réclament les nationalistes, d'autres la réclament par ailleurs. Si on votait cette charte des langues régionales et minoritaires, eh bien, il faudrait que les actes de mariage, de décès (...) puissent être rédigés non seulement en français mais dans une soixantaine d'idiomes. Ce serait l'éclatement de l'espace national", a-t-il jugé.
Jean-Pierre Chevènement a par ailleurs qualifié d'"inadmissible" un passage du discours d'installation à la présidence de l'assemblée de Jean-Guy Talamoni. "Nous sommes arrivés ici avec tous ceux qui, comme nous, ont toujours combattu les autorités françaises sur la terre de Corse", a déclaré jeudi le dirigeant indépendantiste.
"Il y a eu pendant la guerre des résistants corses, il y a eu des combattants de la libération corses, il y a eu des gens qui se sont battus pour la France", a réagi M. Chevènement.
Les nationalistes ont pris le pouvoir jeudi en Corse avec l'accession de l'autonomiste Gilles Simeoni à la présidence du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale (CTC), le mini gouvernement de l'île, et l'installation de l'indépendantiste Jean-Guy Talamoni au perchoir de l'Assemblée de Corse.
C'est la première fois, depuis la création de l'Assemblée de Corse en 1982, que les nationalistes, qui ont nettement gagné les élections territoriales des 6 et 13 mars, dirigent les institutions insulaires.