Parmi les quelques bonnes nouvelles enregistrées ces deux dernières semaines, je note l’arbitrage rendu à la télévision par le Président de la République en faveur du budget de la Défense nationale. Celui-ci disposera, en 2014 comme en 2013, de 31,4 milliards d’euros. Cet arbitrage est important parce qu’il signifie que la France en renonce pas à l’avantage comparatif sans égal que constitue, en Europe, un outil de défense performant.
J’ai assez d’expérience pour savoir que le ministère du Budget cherchera à reprendre d’une autre main ce qu’il a été obligé de concéder au Président de la République. J’entends parler de vente des participations publiques dans les entreprises de défense. Cette orientation me paraît très inquiétante. L’Etat doit rester présent dans le capital des grandes entreprises de défense sinon il n’y aura plus aucun frein pour la financiarisation de ces entreprises et leur soumission à des logiques venues d’ailleurs.
J’appelle les autorités de l’Etat à garder sur ce sujet la plus grande vigilance.
J’ai assez d’expérience pour savoir que le ministère du Budget cherchera à reprendre d’une autre main ce qu’il a été obligé de concéder au Président de la République. J’entends parler de vente des participations publiques dans les entreprises de défense. Cette orientation me paraît très inquiétante. L’Etat doit rester présent dans le capital des grandes entreprises de défense sinon il n’y aura plus aucun frein pour la financiarisation de ces entreprises et leur soumission à des logiques venues d’ailleurs.
J’appelle les autorités de l’Etat à garder sur ce sujet la plus grande vigilance.